Rugby : chacun son XV de rêve
Le rugby n'a pas de frontières. Le chauvinisme non plus. Revue des équipes-types des pays compétiteurs.
Après la victoire des Néo-Zélandais face aux Français (8-7) en finale du Mondial de rugby dimanche 23 octobre, l'heure est aux bilans et aux distinctions. A commencer par l'équipe-type de la compétition.
En mode melting pot
Le quotidien néo-zélandais The New Zealand Herald l'a joué best of. Quatre All Blacks, 3 Irlandais (!), 2 Gallois, 2 Australiens, 2 Français, un Sud-Africain et un Argentin. Sympa pour les Anglais, seule équipe qui a accédé aux quarts de finale à n'avoir aucun représentant dans cette équipe fantasmée.
Mais leur faiblesse leur vaut aussi d'être absent du XV idéal du quotidien anglais The Telegraph et même pour le Figaro, qui pondère bien les équipes qui ont réussi ce Mondial : cinq Néo-Zélandais, trois Français, quatre Gallois.
En mode chauvin
Le XV de L'Equipe inclut 5 Français, 6 All Blacks, 3 Gallois et un malheureux Australien. C'est l'équipe-type la plus "cocorico". Dans le même genre, le site gallois WalesOnline envoie 8 joueurs du XV du Poireau dans la meilleure équipe de la Coupe du monde.
En mode très chauvin
Le XV idéal des lecteurs du New Zealand Herald bat tous les records, avec 14 joueurs sur 15 appartenant aux All Blacks. Les internautes néo-zélandais y incluent Dan Carter, qui n'a pourtant joué que deux matchs de poule avant de se blesser aux adducteurs et déclarer forfait pour le reste de la compétition. Pire : dans cette dream team, le seul étranger, le Sud-Africain Victor Matfield, est carrément passé à côté de son Mondial.
Le journal a donc publié un deuxième XV idéal des lecteurs, pour montrer que les Néo-Zélandais pensent que les autres nations ont bien joué, elles aussi.
En mode faute de goût
Le site australien The Roar n'envoie aucun Français dans son équipe-type, et un seul Anglais, l'ailier Chris Ashton.
Quoiqu'il en soit, c'est notre Français Thierry Dusautoir que l'International Rugby Board a désigné joueur de l'année. En vrai.
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