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Rugby : des joueuses du XV de France en opération recrutement dans un quartier du Val-d'Oise

Si le rugby masculin occupe largement le terrain sportif, les femmes prennent de plus en plus d'importance, comme lorsque les Bleues ont frôlé l'exploit face aux Anglaises lors des Six nations. Un véritable enjeu pour la fédération qui veut amener le plus de filles possibles vers l'Ovalie.

franceinfo - Arthur Fradin

Radio France

Publié le 16/06/2022 15:28 Mis à jour le 16/06/2022 15:29

Temps de lecture : 2min

Depuis les années 2000, la fédération française de rugby a lancé différentes actions pour attirer les jeunes joueuses, comme ici, dans le Val-d'Oise, en juin 2022. (ARTHUR FRADIN / RADIO FRANCE)

"Moi, j'aime marquer des essais !" Instant rencontre entre une championne, la joueuse de l'équipe de France de rugby Coumba Diallo, et des jeunes filles du club d'Argenteuil à l'occasion d'une journée spéciale d'initiation dans un quartier prioritaire du Val-d'Oise. "Je suis vraiment contente qu'il y ai beaucoup de filles, ça fait plaisir de voir que le rugby féminin se développe de plus en plus dans les écoles de rugby. Les voir à 3, 4, 5 ou 6 ans, c'est plaisant à voir !", se réjouit la troisième ligne du XV de France, face à la relève qui arrive. D'autant plus que Coumba Diallo, elle, n'a commencé le rugby qu'à 18 ans, à la fin des années 2000.

Depuis cette époque, des actions ont été entreprises, comme ici, pour qu'on commence le rugby plus tôt. L'enjeu pour la fédération française de rugby, c'est d'amener le plus de filles possibles vers ce sport, pour avoir un réservoir de joueuses pour les futures équipes de France. Un véritable travail de fond, pas toujours évident, mais qui porte ses fruits.

Afin de séduire de nouvelles pratiquantes, la fédération française de rugby organise des journées d'initiation, comme ici dans le Val-d'Oise. (ARTHUR FRADIN / RADIO FRANCE)

"C'est magnifique le rugby !"

Sur un terrain voisin, Jimmy, un éducateur, donne de la voix, pour encourager des quasi-débutantes. Ambrine et Dina ont découvert le rugby l'an dernier, lors d'une journée d'initiation : "C'est trop bien ! On attrape la balle, alors que le foot, c'est nul parce que c'est que au pied. Là, on a le droit de pousser nos camarades et leur prendre la balle. C'est magnifique le rugby, c'est trop bien", rigolent en choeur les deux jeunes filles.

Et elles l'assurent : "J'ai déjà proposé à ma mère pour en faire l'année prochaine, elle m'a dit on verra !" Avec ces jeunes recrues, la fédération vise un rééquilibrage : aujourd'hui, les filles ne représentent que 12% des licenciés rugby en France.