Rugby : Jean Bouin, inauguration réussie
Comment réussir l'inauguration de son nouveau stade ? En parvenant à remplir les gradins tout d'abord. En s'imposant sur le terrain ensuite. Vendredi soir face à Biarritz, le Stade Français Paris a rempli ces deux objectifs, débutant de la meilleure des manières son histoire avec le nouveau Jean Bouin, "son " stade qu'il retrouve après trois ans de travaux.
La nouvelle enceinte, dessinée par l'architecte français Rudy Riociotti - à qui l'on doit également le Mucem de Marseille - n'a rien à voir avec l'ancienne. Plus grande (20.000 places contre 7.705 avant les travaux), plus moderne et avec des gradins plus proches de la pelouse, le Jean Bouin nouveau devrait résonner bien plus fort que l'austère Stade Charléty, où le stade francilien a joué durant les trois dernières saisons.
19.188 spectateurs étaient présents vendredi soir, et ils ont animé comme il se doit leurs nouvelles tribunes : drapeaux et maillots roses et bleus étaient au rendez-vous, tandis que les chants, les encouragements et les olas n'ont pas cessé de la première à la dernière minute. Il faut dire que les supporters ont été gâtés par le spectacle offert sur le terrain.
"Trois ans qu'on attendait ça ! "
Pour leur troisième match de la saison, les joueurs du Stade Français ont en effet réalisé une belle performance sur le terrain. Dès la quatrième minute, le demi de mêlée Julien Dupuy a inscrit les premiers points de son équipe grâce à une pénalité, avant de récidiver trois minutes plus tard. Les Biarrots ont réagi grâce à une pénalité de Julien Peyrelongue, pour ce qui a été leurs seuls points du match.
L'histoire retiendra que le premier essai du nouveu stade a été l'oeuvre de Pierre Rabadan (23e minute). Tout un symbole quand on sait que le joueur est un élément historique du club, dans lequel il joue depuis treize saisons. En tout, le club de la capitale a inscrit quatre essais (trois transformés), trois pénalités et un drop qui lui ont permis de s'imposer largement (38-3).
A l'issue de la rencontre, Julien Dupuy savourait cette victoire et le retour de son club dans une enceinte digne de ce nom. "Cela fait trois ans qu'on attendait ça. Il y avait une super ambiance, le stade était plein, ça résonne. C'est génia l", a-t-il confié au journaliste de France Info Vincent Pellegrini.
Avec cette large victoire bonifiée, le Stade Français Paris a pris provisoirement la tête du Top 14 avant le reste des matches qui doivent se jouer ce week-end. Il retrouvera sa toute nouvelle enceinte dimanche prochain, pour une rencontre face au vice-champion d'Europe Clermont.
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