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Rugby : la France battue 23-13 par l'Angleterre dans le Tournoi des six nations

Le XV de France vit une série noire historique après deux défaites contre l'Italie et le Pays de Galles.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Le centre anglais Manu Tuilagi en plein élan lors du match contre le XV de France dans le Tournoi des six nations le 23 février 2013 à Twickenham (Royaume-Uni). (ADRIAN DENNIS / AFP)

Troisième défaite consécutive pour la France au Tournoi des six nations :  le XV de France s'est incliné 23-13 samedi 23 février face à l'Angleterre à Twickenham. La France a déjà perdu face à l'Italie et au Pays de Galles, vivant ainsi l'un des pires débuts  de son histoire dans cette compétition.

Le XV de France n'avait pas vécu un tel scénario depuis 1982. Les joueurs de Philippe de Saint-André n'ont pu s'imposer malgré un match honorable et un bel essai de Wesley Fofana à la 30e minute.

"La France a été extrêmement combative pendant les 50 premières minutes, en net progrès par rapport à leurs deux dernières sorties", reconnaît le Guardian

Manu Tuilagi, homme du match

C'est surtout en seconde période que s'est dessinée la victoire anglaise. "On part dans du n'importe quoi en début de seconde période", a regretté Wesley Fofana, au micro de France 2. Le coup de grâce est venu de l'Anglais Manu Tuilagi, très en forme pour son retour après une blessure, qui a aplati derrière la ligne tricolore à la 54e minute. Régulièrement sanctionnés par l'arbitre, les Anglais creusent l'écart par des pénalités. Les Français ne seront plus dangereux.

Le sélectionneur anglais Stuart Lancaster a reconnu que les Français avait opposé une résistance solide pendant la première partie de la rencontre :  "Les Français ont joué un très bon rugby. On a montré notre maîtrise même si on n'a pas pu dicter le tempo qu'on aurait voulu.  A la fin, nous étions la meilleure équipe dans le contrôle du jeu, mais cela a été difficile et il nous a fallu 65 à 75 minutes pour y arriver. Je pense que nous avons fait preuve de plus de sang-froid en seconde période." La presse anglaise, à commencer par la BBC, cible l'erreur de sortir prématurément l'ouvreur français François Trinh-Duc au profit d'un Frédéric Michalak qui n'a rien apporté.

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