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Rugby : la France impuissante contre la Nouvelle Zélande

Les Bleus ont échoué face à la meilleure équipe du monde (19-26).

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Français Rémi Talès à la lutte avec le Néo-Zélandais Richie McCaw (en blanc), lors du match France-Nouvelle Zélande, le 9 novembre 2013 à Saint-Denis.  (CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS)

Il y a deux façons d'analyser le match perdu par l'équipe de France contre la Nouvelle-Zélande, samedi 9 novembre au Stade de France (19-26). La première, c'est de regretter les occasions manquées des Français, les nombreux temps forts qui n'ont pas donné de points, et le fait qu'une équipe en perdition a tenu la dragée haute contre la meilleure nation du monde. Et il y a l'autre manière, celle qui consiste à penser que la France a fait un assez mauvais résultat contre les champions du monde. Voilà pourquoi :

Les All-Blacks étaient à point

L'an passé, les Français avaient écrasé les Australiens et les Argentins, et la presse s'était enthousiasmé pour des Bleus retrouvés, au projet de jeu conquérant. C'était plus compliqué que ça : les Français avaient surtout profité du fait que leurs adversaires de l'hémisphère sud sortaient d'une saison éprouvante, et s'en allaient ensuite en vacances. Cette fois, les Bleus n'ont pas mangé physiquement les Blacks, qui ont joué intelligemment avec les moyens du bord. La défense néo-zélandaise a plié sans rompre, et sur deux contres, menés par l'ailier Charles Piutiau, a trouvé la faille. "Ce qui nous manque ? Être concentré du début à la fin. Sur deux erreurs, on est tout de suite sanctionnés", a reconnu le capitaine français Thierry Dusautoir.

Les Français n'ont pas chassé leurs démons

Comment qualifier un match largement dominé territorialement, marqué par une grosse débauche d'énergie, plusieurs occasions nettes... et une défaite à l'arrivée ? Une défaite, et un coup au moral. N'en déplaise aux joueurs interrogés après match, ce match fait penser aux deux défaites de la tournée estivale, quand les Bleus avaient résisté une petite heure face aux All Blacks avant de sombrer. 

C'est le centre Wesley Fofana qui a tout compris : "on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes." Reste deux matchs, contre les Tonga puis l'Afrique du Sud, pour atténuer cette impression de gâchis.

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