Rugby : le président du Racing 92 "renonce" au projet de fusion avec le Stade français
Jacky Lorenzetti assure avoir "entendu et compris les fortes réticences".
Le Racing 92 "renonce" à fusionner avec le Stade français. Le président du club des Hauts-de-Seine, Jacky Lorenzetti, l'a annoncé, dimanche 19 mars, dans un communiqué. "J'ai entendu et compris les fortes réticences qu'a soulevé ce beau projet d'union. En tout état de cause, les conditions sociales, politiques, culturelles, humaines, sportives ne sont pas remplies", écrit-il.
La fusion n'aura pas lieuhttps://t.co/biLxdKlz0L
— Racing 92 (@racing92) 19 mars 2017
Et le président du Racing 92 de faire son mea culpa : "Je pense sincèrement que ce projet était suffisamment ambitieux pour recueillir l’approbation du plus grand nombre. J’ai estimé que les avantages qu’il offrait au rugby francilien l’emporteraient sur les inévitables efforts qu’il impliquerait."
"Je n’ai pas mesuré à quel point la nécessité d’expliquer, de faire partager ma vision et d’en présenter les modalités jusque dans les rangs du Racing 92 étaient une priorité absolue, explique encore Jacky Lorenzetti. Je ne m’attendais pas à une telle résistance, surtout en interne !"
Les joueurs en grève contre cette décision
Mardi, les joueurs du Stade français avaient décrété une grève illimitée après l'annonce de cette union, à la surprise générale, qui aurait été effective dès la saison prochaine. Ce mouvement de grève a poussé la Ligue nationale de rugby à reporter les matchs de Top 14 entre le Racing et Montpellier et entre Castres et le Stade français, prévus samedi.
Ce projet de fusion, dicté selon Thomas Savare, le président du Stade français, et Jacky Lorenzetti par des raisons économiques, a aussi rencontré l'hostilité de la Fédération française de rugby). Laquelle s'était ainsi déclarée "choquée" et "très étonnée", indiquant n'avoir "jamais été consultée".
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