Cet article date de plus de sept ans.

Rugby : les joueurs du Stade français votent une grève illimitée pour protester contre le projet de fusion avec le Racing 92

Le vice-capitaine Pascal Papé l'a annoncé après un vote des joueurs. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Pascal Papé passe la balle à un de ses coéquipiers du Stade français, le 22 mai 2016, lors d'un match contre Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).  (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

Ils ne cautionnent pas le projet de fusion avec le Racing 92. Le vice-capitaine du Stade français, Pascal Papé, annonce, mardi 14 mars, que les joueurs parisiens ont déposé un "préavis de grève illimitée" au lendemain de l'annonce surprise faite par les deux présidents Thomas Savare et Jacky Lorenzetti. Le préavis a été adopté "à 99,8%".

Pascal Papé, qui a dénoncé "l'absorption du Stade français par le Racing 92", a précisé que, faute d'avancée, les joueurs ne s'entraîneraient pas et ne joueraient donc pas contre Castres, samedi, en Top 14. "Nous sommes trahis par quelqu'un qu'on pensait être de notre famille, pour lequel on pensait compter. C'est très dur pour l'aspect moral", a commenté le joueur à propos de Thomas Savare. 

"Nous sommes trahis" Pascal Pape, vice-capitaine du Stade Français

Une première depuis le début du professionnalisme

Ce mouvement de grève constitue une première depuis l'instauration du professionnalisme en 1995. Les joueurs du Stade français, dénonçant la prépondérance du Racing 92 dans ce projet de fusion, avaient invité leurs supporters à un rassemblement, lundi en fin d'après-midi, au stade Jean-Bouin.

Les deux présidents ont annoncé la fusion, dès la saison prochaine, de leurs deux équipes professionnelles. Ils ont prévu d'assumer une présidence tournante biennale de l'entité : Savare sera président du conseil de surveillance les deux premières années et Lorenzetti dirigera le directoire avant un échange des deux rôles. La gestion sportive sera confiée aux actuels entraîneurs du Racing, Laurent Travers et Laurent Labit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.