6 Nations : La réponse de Galthié et Ibanez à Eddie Jones, le France-Angleterre est lancé
Les France - Angleterre sont constellés de phrases piquantes, d'attaques en règle avant, pendant et après les matches. Dans le long format "Crunch, une guerre de plus de cent ans", certaines des plus belles répliques du Crunch sont répertoriées.
Ce 107e Crunch de l'Histoire ne fait pas exception à la règle. Et comme souvent, ce sont les Anglais qui ont tiré les premiers. Eddie Jones, l'expérimenté entraîneur australien du XV de la Rose, a expliqué en milieu de semaine, dans la presse britannique: "La France a gagné la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans, donc elle a du talent. Maintenant, ce talent doit être retranscrit en performances. Jouer à ce niveau demande de l'expérience et la France a décidé de s'en passer et de faire confiance à sa jeunesse. Cela pourrait être une erreur ou bien un choix payant. Ils vont être mis à rude épreuve parce qu'ils n'ont jamais expérimenté l'intensité et la violence physique qu'on va leur proposer dimanche. On ne trouve pas une telle intensité dans le rugby de championnat, ni dans les compétitions U20, c'est pour cela qu'on parle de test-matches."
Churchill à la rescousse de Galthié
Après avoir annoncé une composition d'équipe avec une moyenne de 14.7 sélections par joueur, Raphaël Ibanez et Fabien Galthié ont répondu au sélectionneur de l'Angleterre. "Parler de violence physique c'est intéressant ce concept là", a déclaré le manageur avec ironie. "C'est facile de parler de violence physique quand on est en tribune. Il faut en sourire je crois." Le sélectionneur a repris le flambeau, en prenant toujours du recul pour lâcher: "Maintenant, ça fait 30 ans qu'on est dans le milieu, on est coutumiers de ces petites phrases. On va tâcher de les écouter et d'en faire bon usage." Avant d'en remettre une couche: "A quoi s'attendre dimanche? Attendez vous à une présence, à un engagement optimal. A des joueurs qui vont jouer avec passion, qui vont repousser leurs limites le plus loin possible. Attendez vous à des phases de combats féroces, à un terrain qui sera défendu. A des plaquages, des collisions féroces. Et attendez vous à une équipe qui ne lâche rien."
Et pour conclure son propos, Galthié s'est amusé à citer un illustre citoyen britannique: "Les Anglais ont un plan. Comme disait Churchill, c'est parce qu'on avait un plan que ça n'a pas marché." Petites phrases, combat, férocité, bref, c'est le menu habituel d'un "Crunch", dont la signification exprime le craquement, le crissement et, par extension, le "moment crucial".
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