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6 Nations - Le XV de France, la rancune pour se redresser ?

La victoire (27-10) contre l'Ecosse a commencé à libérer les langues au sein de l'équipe de France. Visé par les critiques depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les joueurs français utilisent-ils les propos négatifs à leur égard pour se redresser ? Jean-Baptiste Elissalde, adjoint de Jacques Brunel semble le croire: "Je suis persuadé que tout ce qu'on 'mange' depuis quelques mois, quelques années, il y a un moment où on va s'en servir pour sortir cette boule qu'on a en nous", a-t-il dit ce dimanche matin.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

"Je suis rancunier, mais ce n'est ni le lieu ni le moment." L'équipe de France a remporté son premier match de l'année 2019 depuis moins d'une heure, et son capitaine Guilhem Guirado fait feu. Sans hausser le ton, sans montrer d'agressivité, mais face à la presse, il fait face. Comme il l'avait déjà annoncé la veille, pour répondre aux critiques qui l'épinglaient dans son rôle de capitaine notamment de la part de l'ancien international Richard Dourthe:  "Il y a un match important, je m'exprimerai le moment voulu vu que je suis rancunier à mort", avait-il lancé vendredi avant d'avertir: "S'il y a un air de révolte? Forcément, par rapport au dernier match. Mais je ne veux pas que ce soit une révolte personnelle, mais collective".

Au lendemain du succès contre des Ecossais amoindris, la révolte semble prendre forme, selon Jean-Baptiste Elissalde, adjoint de Jacques Brunel. "Je suis persuadé que tout ce qu'on 'mange' depuis quelques mois, quelques années, il y a un moment où on va s'en servir pour sortir cette boule qu'on a en nous, cette boule du feu qui grandit". Et l'ancien demi de mêlée de poursuivre: "Quand j'entends les critiques sur Jacques, je le prends pour moi. Quand j'entends les critiques sur les joueurs, ça me fait mal en mon fort intérieur. Et là, c'est vrai qu'on en prend. Alors ça monte, ça monte, et j'espère qu'ils se servent de tout cela. Je sens qu'il y a cette boule au fond, là, il faut qu'on arrive à la lâcher et quand elle sera bien forte et bien prête... on attend le déclic". 

Ce déclic, appelé de ses voeux par Gaël Fickou samedi soir dans les entrailles du Stade de France, Julien Bonnaire, autre adjoint de Brunel, en rêve: "On fait de notre mieux, on essaye d'apporter quelque chose à l'équipe. Des fois, ça ne va pas aussi vite qu'on voudrait."

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