6 Nations: "Ne pas leur donner le début de match", prévient le Gallois Alun Wyn Jones
Q: Le pays de Galles présente un XV de départ avec 859 sélections, un record en Six nations. Cette expérience peut-elle faire la différence contre une jeune équipe de France, qui ne connait pas l'ambiance du Millennium ?
R: "J'aimerais le croire, mais quoi qu'on dise, quels que soient les statistiques que l'on met en avant, il peut être dangereux de s'y fier. Nous étions bien conscients avant le début du Tournoi que cette équipe de France est séduisante, et elle l'a confirmé avec ses deux premières victoires (face à l'Angleterre 24-17 et l'Italie 35-22, ndlr). Je ne sais pas s'ils auront un choc émotionnel, je pense qu'ils vont apprécier l'opportunité de venir au Principality Stadium (le nouveau nom du stade depuis 2016)."
Q: Vous restez sur une victoire d'un point contre la France, en quart de finale de la Coupe du monde (20-19), après avoir été dominés en début de match. Quels enseignements tirer de cette rencontre ?
R: "Essayer de ne pas leur donner le début de match ! Nous aimerions dire que nous avons tiré les conséquences de ce genre de partie serrée. Mais c'est une toute nouvelle équipe de France, avec de nouvelles perspectives, un nouveau sélectionneur (Fabien Galthié, ndlr) et un nouveau staff. Et vu que nous sommes à la maison, nous aimerions ne pas leur donner le début de match pour nous faciliter la tâche. Même si je pense qu'il y a plus de pression quand on joue à la maison, parce qu'il y a toujours cette attente quand vous jouez sur votre terrain et ce ne sera pas différent demain."
Q: Votre coéquipier, le pilier Wyn Jones, a accusé les Français de "tricher" en mêlée, ce qui a été ressenti comme un manque de respect par le staff français...
R: "C'est drôle, je pense que le ton, le contexte et le langage utilisés peuvent être mal perçus. Je n'étais pas à la conférence de presse mais je pense que cela a peut-être été utilisé par certains pour jeter de l'huile sur le feu. En fin de compte, nous voulons simplement respecter les règles. Je ne veux pas que ce soit un sujet de discussion, le seul sujet de discussion devrait porter sur le rugby, le jeu et les Six nations, parce que sinon, on pourrait parler des lois sur les plaquages, des lois sur les rucks et je pourrais rester là deux heures encore et manquer l'entraînement de l'équipe."
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