Pays de Galles-Ecosse : le XV du Poireau s'impose au bout du suspense et se relance dans le Tournoi des six nations
Les Gallois se sont imposés (20-17) samedi pour le premier match de la journée.
La vie, c’est une succession de choix. La même chose qu’un match de rugby, au final. Samedi 12 février, au hasard des dizaines de milliers de choix que comporte un match de rugby, les Gallois ont eu deux choix déterminants à faire. Tenter une pénalité et glaner trois points ou jouer une pénaltouche pour s’offrir une chance de marquer un essai.
Des choix décisifs
Par deux fois et à des moments déterminants, les Gallois, Dan Biggar en tête, ont fait le choix de l’audace. Une première fois autour de la demi-heure de jeu, après une entame de match galloise réussie, une semaine après une séance de démolition subie en Irlande.
Le pays de Galles a vu revenir l'Ecosse dans ses rétros depuis quelques minutes et, même mené (6-11), décide de ne pas tenter les trois points qui s'offrent à lui. Sur la touche qui suit, les temps de jeu s'enchaînent. Dans un style de jeu restrictif mais ô combien efficace, les Gallois se rassurent. C'est finalement le pilier droit, Francis, qui s'échappe pour inscrire le premier essai gallois. Le premier coup de poker réussit, aussi.
Grâce à cette réalisation, les hommes de Wayne Pivac recollent au score et regagnent les vestiaires en ayant laissé passer l'orage.
La seconde fois où les Gallois ont fait chauffer leur encéphale plus que de coutume, se situe également en fin de mi-temps. Après un premier choix de raison. Touché et quasiment sur une jambe, Dan Biggar vient de rater une pénalité lointaine. Mais dans sa malchance, le buteur à la chorégraphie macarenesque, voit les Ecossais mal négocier la réception du ballon puis se mettre à la faute par Finn Russell. Alors re-belote, pénalité ou pénaltouche ? Raison ou audace ? Ce sera l'audace. Puis finalement la raison.
Les Gallois de retour une semaine après l'enfer de Dublin
Une touche et de longs temps de jeu après, l'audace se situe là, Dan Biggar claque un drop pour permettre aux siens de prendre, enfin, l'avantage. C'est ici que la raison opère. En supériorité numérique, les dix minutes restantes ont, certes, laissé passer quelques frissons dans les dos des joueurs au poireau. Mais le plus dur avait été fait auparavant.
Après leur déroute face l'Irlande (7-29) le 5 février, les hommes de Wayne Pivac se relancent. Ils recevront l'Angleterre le 26 février lors de leur prochain match. De leur côté, les Ecossais recevront les Français.
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