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Sébastien Piqueronies : "Un match charnière" pour les Bleuets en Italie

Défaits d'une courte tête (31-29) en Irlande, les moins de 20 ans français se déplacent en Italie vendredi (19h) pour clôturer leur tournoi des Six nations 2019. "Un match charnière" pour Sébastien Piqueronies, entraîneur principal des Bleuets.
Article rédigé par Justine Saint-Sevin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (PASCAL GUYOT / AFP)

Ils sont en recherche de constance. Après deux défaites logiques contre leurs meilleurs ennemis anglais (19-31) et irlandais (29-31) et autant de succès, le premier glané en ouverture du tournoi face aux Gallois (32-10), puis contre les Écossais (42-27), les Bleuets se déplacent ambitieux malgré un groupe profondément remanié en Italie. Vendredi (19h),  le manager des Bleuets Sébastien Piqueronies s'attend à un "match charnière".

Neuf changements dans le XV de départ par rapport au dernier match, des cadres absents comme Joseph, Carbonel, Lebel entre autres... Comment appréhendez-vous ce dernier match contre l'Italie ?

Sébastien Piqueronies : C'est vrai qu'il y a pas mal de changements, mais on n'en est pas moins ambitieux, au contraire. Les joueurs alignés font tous partie du groupe élargi et travaille avec nous depuis un moment. On a la chance d'avoir un vivier d'une quarantaine de joueurs qui nous permet aujourd'hui d'afficher l'équipe la plus fraîche, compétitive et complémentaire possible et d'installer une concurrence importante pour développer une certaine émulation. Au delà du résultat, l'objectif est de réaliser une performance aboutie. C'est un match charnière, un tremplin qui doit nous permettre de nous projeter sur la Coupe du Monde. 

Quels sont les axes sur lesquels il faudra mettre l'accent en Italie ?

S.P. : L'idée est d'être focus sur la discipline et l'éveil, deux choses qui ont pu nous faire défaut depuis le début du tournoi. Il faudra les priver de la possession en assurant notre conquête et faire en sorte de ne pas leur rendre de ballons faciles ou gratuits. Si on arrive à contrer leur jeu direct et à mettre en place un rythme effréné ce sera une bonne chose, peu importe le résultat. Globalement, on manque de régularité depuis le début du tournoi et ça nous permettrait de gagner en constance. 

Avoir un contenu inégal après un changement de cycle et un titre de champions du monde, c'était attendu ?

S.P. : De part la structuration de la saison des moins de 20 ans on sait qu'on repart de zéro tous les ans avec une nouvelle génération. Donc oui, il y a forcément une période d'adaptation, mais sa durée et sa mesure est impossible à anticiper. C'est d'autant plus compliqué que nos adversaires évoluent énormément aussi. Après on est dans la continuité du projet de jeu France jeune. 

S'il fallait tirer un premier bilan avant le résultat de ce soir en Italie.

S.P. :  Il est positif car les bases ont été posées. Il faut gagner en efficacité, mais quoiqu'il arrive et même si c'est encore poussif par séquences, on restera fidèles à nos principes de jeu. Les fautes techniques sont pénalisantes depuis le début du tournoi et elles le sont d'autant plus pour notre jeu d'intensité et de vitesse. Il y a évidemment un droit à l'erreur, on ne va pas se mettre à proposer quelque chose de plus restrictif. Si on compare aux matches de l'an dernier par exemple on avait été plus précis contre l'Ecosse ou l'Irlande. Ça avait permis à l'équipe de passer un cap. Le match de ce soir peut être ce moment fort qui permettrait d’engranger une grosse confiance collective. 

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