Affaire des corticoïdes: l'AFLD veut entendre Carter, Imhoff, et Rokoçoko
L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD ), avait diligenté un contrôle le 24 juin à l'issue de la finale du championnat gagnée par le club francilien face à Toulon (29-21). Des traces de corticoïdes avaient été retrouvées chez la star néo-zélandaise Dan Carter et les deux ailiers, l’Argentin Juan Imhoff et le Néo-Zélandais Joe Rokocoko. La FFR avait auditionné les trois joueurs, et le 18 octobre, ils recevaient la notification selon laquelle ils étaient blanchis. Ce qui avait conduit le Racing à monte au créneau en dénonçant "les amalgames et raccourcis" sur cette affaire.
L'AFLD qui avait la possibilité de faire appel, ne s'en est pas privée. Les trois joueurs devront s’expliquer sur la présence dans leurs urines d’un taux de prednisolone, un corticoïde, supérieur au seuil fixé par le code mondial antidopage. Celui-ci est fixé à 30 nanogrammes par millilitre, alors que celui de Carter, double champion du monde en titre avec les All Blacks et élu trois fois meilleur joueur du monde, était de 81, celui de Rokocoko de 49 et celui d’Imhoff de 31, selon des documents produits pour le dossier.
Les experts de l’AFLD devront déterminer si les taux sont cohérents avec les traitements déclarés par le médecin du club, et si les corticoïdes ont bien été pris par voie autorisée (un spray nasal pour Imhoff et deux infiltrations pour Rokocoko et Dan Carter selon le club). Cette procédure n'est pas rare, et elle ne préjuge d'une décision de l'AFLD contraire à celle de la commission ad hoc de la FFR, mais l'Agence souhaite visiblement en savoir plus.
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