Berbizier: "Pas de concurrence avec le Stade Français"
Q: Comment abordez-vous ce match face au Stade Français ?
R: "Le Stade Français, paradoxalement, a le choix. Ils ont un +one shot+ à jouer: soit ils le jouent contre nous, soit ils le jouent lors de leur finale européenne (le 20 mai contre les Harlequins à Cardiff). Si j'étais entraîneur de cette équipe, je vous vendrais qu'il faut se servir de ce match pour préparer cette finale. Si je suis joueur, je sais que je sors d'une année de galère... Ce groupe a été généreux, vu de l'extérieur. Il a puisé dans ses reserves, dans sa force mentale. Ils savent très bien qu'il faudra décider. Pour nous, ça va être notre capacité, que ce soit entraîneurs ou joueurs, à continuer d'aller de l'avant car on sait qu'il y aura un après ce match-là."
Q: N'y a-t-il pas une forme de passation de pouvoir entre les deux clubs franciliens ?
R: "Ce n'est pas vraiment ce que je ressens. Cette compétition que vous pouvez orchestrer ou que vous aimeriez, je n'ai pas le sentiment, depuis deux ans, que ce soit une réalité sur le terrain. Je n'ai pas l'impression de vivre cette concurrence aussi pleine. Chacun, je crois, a aujourd'hui un parcours bien dessiné: le Stade Français par rapport à sa Coupe d'Europe, le Racing par rapport à la suite de son championnat. On n'a pas les mêmes intérêts à défendre et chacun choisit sa route."
Q: Comptez-vous faire tourner votre effectif samedi en prévision de la phase finale ?
R: "Bien évidemment, dans le prolongement de la gestion du groupe cette saison. Vous avez été habitués à du turnover, il y en aura encore sur ce match-là. Parce que la compétition a été longue. Ce que j'ai répété aux joueurs, c'est qu'on aura besoin de tout le monde. La force d'un groupe, ce ne sont pas les quinze joueurs qui sont alignés le dimanche mais ce sont les autres qui vont permettre de donner de la force à ce groupe et être prêts au moment où ils seront appelés. Tout le monde peut être appelé dans la mesure où grâce, je pense, à une bonne préparation physique, on a aujourd'hui pratiquement tout le monde sur le pont."
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