Bordeaux-Bègles arrache la victoire
Devant un peu plus de 7 000 personnes rassemblées au stade André-Moga, les Bordelais ont longtemps peiné pour déborder des Brivistes qui n'ont jamais rien lâché (6-6 à la pause puis 9-9 en début de seconde période, la botte de Bélie répondant à celle de Fraser. Les Noir et Blanc pensaient bien avoir fait la différence à la 76e minute sur un drop de Julien Caminati, mais c'était compter sans l'abnégation et la rage de vaincre des locaux qui se sont démenés dans les ultimes instants pour arracher une précieuse victoire. Le maintien est encore loin mais l'horizon ne s'est pas bouché pour le promu. Comme pour sa victime d'un soir...
Les hommes de l'entraîneur Ugo Mola pourront longtemps maudire cette séquence longue de cinq minutes débutée juste avant la sirène, où ils se sont donnés à fond pour contenir l'action du désespoir d'un promu alors mené (9-12) et qui s'est conclue, après une trentaine de temps de jeu, dans leur en-but, le deuxième essai seulement encaissé en déplacement par les Brivistes cette saison.
Le bras de fer était attendu, il a tenu toutes ses promesses, surtout dans le combat. Costauds en défense, les Corréziens ont longtemps fait déjouer des Bordelais initialement entreprenants, qui ont perdu de leur verve au fil du premier acte face au bloc visiteur. Du coup, au delà du défi physique proposé par les deux équipes, avec là aussi un petit avantage pour les Brivistes, on a assisté à un chassé croisé au tableau d'affichage, Fraser répondant deux fois à Bélie pour un score de parité à la pause (6-6). Reste que pendant ce premier acte, ce sont les hommes d'Ugo Mola qui ont montré la meilleure impression, mais ils ont manqué de volume pour mettre à mal un promu parfois sur la corde raide. Le scénario variait peu à la pause. Un bon départ de l'Union avec une meilleure conquête -pénalité de Fraser- portée par Avei notamment, suivi d'un sursaut collectif du CAB -pénalité de Bélie (9-9, 48) et on repartait pour un long bras de fer au cours duquel les défenses restaient vigilantes. L'indécision régna un long moment, le réalisme aurait pu pencher du côté de Caminati, qui relayait Bélie à la botte (9-12). Mais c'était sans compter sur le finish girondin...
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