Bordeaux-Bègles prend de la hauteur
Pas de Beauxis au coup d'envoi mais temps au beau fixe pour Bordeaux-Bègles. Sans leur ouvreur habituel, les Bordelais ont trouvé en Hickey un animateur et un buteur des plus fiables. Face à des Parisiens joueurs mais beaucoup trop poreux en défense, les locaux s'en sont donnés à coeur joie au cours d'un match décousu, parfois si éloigné de certaines joutes fermées du Top 14.
Les hommes de Quesada avaient pourtant idéalement débuté la rencontre avec cet essai de Bonneval, ouvreur de fortune pour le Stade Français, et parfaitement placé pour convertir l'offrande de Danty (0-7, 8e). C'est après que les choses se gâtaient pour les champions de France 2014. Deux pénalités de Hickey sanctionnaient leur indiscipline, cette dernière étant confirmée ensuite par l'exclusion temporaire de Gabrillagues (20e). L'opération "portes ouvertes" dans la défense parisienne pouvait alors débuter et Chalmers (21e), Maynadier (32e) et Rey (40e) s'y engouffraient gaiement (27-7).
Lesgourgues clôt les débats
Le Stade Français ne pouvait pas rester aussi inconsistant en défense et, dès la reprise, il arrêtait un peu les frais. Par un curieux principe de vase communiquant, c'était alors au tour des Bordelais de commettre d'incroyables largesses et les ailiers Sinzelle et Waisea en profitaient pour ramener le score à des proportions plus raisonnables. Mais les partenaires de Parisse partaient de trop loin pour espérer réussir l'improbable come-back. Pire, en prenant tous les risques, ils se faisaient cueillir par un contre rondement mené par Lesgourgues qui mettait les cannes pour traverser la moitié du terrain et aplatir (37-19, 63e). Comme un symbole, les Parisiens se voyaient même refuser deux essais en fin de match. Un signe qui ne trompe pas.
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