Brive détruit le Stade Toulousain
Les Toulousains pouvaient être inquiets à l'heure de se présenter à Brive. Avant eux, Perpignan (34-0) et Castres (31-6), deux autres gros bras du Top 14, étaient venus s'échouer en Corrèze. Prévenus, les hommes de Guy Novès ont pourtant connu un sort similaire à celui de leurs prédécesseurs du côté du stade Amédée-Domenech. Dès le coup d'envoi, les Haut-Garonnais cafouillaient leur rugby et Swanopoel ne devait qu'à son pied en touche de ne pas ouvrir le score en coin. Dans la foulée, Ralepelle lobait tous ses partenaires en touche et Ribes n'avait plus qu'à plonger dans l'en-but (7-0, 1ère). Défait quatre fois en autant de sorties loin de ses bases en Championnat cette saison, Toulouse ne parvenait pas à se reprendre.
Brive ne laisse que des miettes
Plus agressifs dans les rucks et pleins d'enthousiasme, les Brivistes étouffaient leurs adversaires. Sur un groupé pénétrant, les visiteurs se mettaient à la faute et Germain engrangeait les points au pied (10e, 6e). Contre Toulon la semaine dernière, les Haut-Garonnais, mené 12-0, avaient réagi pour l'emporter. Pas cette fois... Bousculés en touche et en mêlée, à l'image de ces deux nouveaux lancers perdus (16e, 18e), ils ne parvenaient pas à enchaîner les temps de jeu.
Enorme, comme depuis le début de saison, le surpuissant Koyamaibole se régalait dans les regroupements. Sur un ballon récupéré par le Fidjien, Brive creusait l'écart (13-0, 20e). A la demi-heure de jeu, Fickou évitait au sien le naufrage en rattrapant Radikedike à quelques mètres de l'en-but. Les quatre changements effectués par Novès à la mi-temps donnaient un coup de boost à sa formation (16-3, 46e). Un éclair de courte durée. A la 52e minute, Dusautoir quittait les siens 10 minutes pour un plaquage en retard. Germain en profitait (22-6, 66e). Le retour de l'habituel capitaine toulousain concordait avec le seul temps fort du club 19 fois champion de France.
Huget ravive la flamme
Huget se voyait refuser un essai sur une percée le long de la ligne de touche (68e) mais se rattrapait immédiatement. Les Rouge et Noir multipliaient les charges et trouvaient finalement la faille par l'international français (22-13, 70e). Le promu ne paniquait pas pour autant, à l'image du "contest" gagnant de Koyamaibole. Et offrait même à son public une dernière pénalité (25-13, 80e). Amorphes tout au long du match, les pensionnaires du stade Ernest-Wallon manquent l'occasion de reprendre la tête du Top 14. A l'inverse, le CABC est aux portes des places qualificatives pour les phases finales grâce à cette 5e victoire. La cinquième à domicile, évidemment.
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