Ça chauffe à tous les étages
Des "gros" toujours démunis
Comme la semaine dernière, les principaux fournisseurs de l'équipe de France seront privés de leurs internationaux. Du coup, le remake de la dernière finale de Coupe d'Europe entre Toulouse et Biarritz n'a pas la même saveur sans Dusautoir, Servat, Jauzion, Clerc, Médard, Poitrenaud côté toulousain, Traille, Harinordoquy, Marconnet, et Yachvili côté basque. "On ne va pas avoir beaucoup de questions à se poser sur la composition d'équipe par la force des choses", constate le coach garonnais Guy Novès qui récupère quand même Florian Fritz. Idem pour son homologue biarrot Jean-Michel Gonzalez qui retrouve un demi de mêlée de métier après avoir joué sans à Paris. Le Stade Toulousain a "une obligation de résultat", estime Novès. "On les connaît très bien. Maintenant, comme ni eux ni nous ne seront au complet samedi, l'évaluation sera totalement déplacée."
Clermont est dans le même cas. Privé de Bonnaire, Domingo, Rougerie, Parra, Canale et Bardy, mais aussi de G.Williams, le champion de France sort d'une grosse déconvenue à Montpellier (29-9). La réception de Bayonnais ambitieux et bien placés ne sera pas une sinécure même si les Jaunards sont toujours performants dans leur antre (9 sur 9). Les Basques viennent se tester avant la réception de Toulouse.
Avec un calendrier démentiel (6 déplacements lors des 8 dernières journées), le Racing, sans Chabal, Nallet et une partie de ses Italiens, aligne une "sacrée équipe B", estime ironiquement le coach Simon Mannix. Derrière, ce sera Durand-Wisniewski-Fall-Hernandez-Chavancy-Bobo-Steyn. De retour dans le quinze de départ après une éclipse, l'ailier international Benjamin Fall résume l'objectif du Racing. "Il y a pas mal de match à l'extérieur. Il faut en gagner un maximum. Cela va se jouer à l'envie et les ingrédients qu'on va y mettre. Il faut chercher quelque chose là-bas." Ce sera dur car, en sept rencontres à l'extérieur, les Franciliens ne se sont imposés qu'à deux reprises jusqu'à présent et les Rochelais mettent à un point d'honneur à bien jouer chez eux, encore plus face au Racing.
Montpellier, Toulon et Perpignan à la chasse aux points
La victoire bonifiée face à Clermont a changé le statut de Montpellier. Même sans leur ouvreur international François Trinh-Duc, les troupes du duo Galthié-Béchu ont montré beaucoup de constance et de solidité dans leur jeu. Sans oublier une défense performante. Justement, Montpellier n'a pas pris de bonus défensif cette saison en déplacement. C'est le minimum recherché lors du déplacement à Castres, un rival direct pour les play-offs. Pour la victoire ce sera compliqué car les hommes du duo Labit-Travers sont intraitables à domicile avec 9 victoires pour 9 réceptions.
Si le bilan extérieur des Toulonnais n'est pas mauvais avec quatre victoires sur neuf déplacements, le RCT a chuté lors des deux dernières sorties. Avant d'aller à Clermont où il sera très dur de s'imposer, le RCT commence est presque contraint de ramener un résultat d'Agen. Pas évident malgré la présence de Jonny Wilkinson. Une présence rendue possible par un accord passé entre le sélectionneur anglais Martin Johnson et le coach varois Philippe Saint-André.
Perpignan, démuni au centre avec les blessures de Grandclaude et Mermoz, poursuit son opération remontée. Pour confirmer la victoire bonifiée face à Agen, il faut aussi aller chercher un autre bonus offensif à Bourgoin, qui aligne de plus en plus d'espoirs dans son équipe après le départ de Rudy Coetzee pour Perpignan. Les Berjalliens, promis à la Pro D2, sont déjà dans la reconstruction. Avec une victoire, c'est mieux.
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