Castres tombe à domicile face au Stade Français
Les matches se suivent mais ne se ressemblent pas pour Castres, champion de France sortant. La semaine dernière, dominé et largement mené au score par Toulouse, le CO avait trouvé les ressources pour inverser le cours des événements et finalement s'imposer (22-26). Cette fois, les Castrais ont buté contre un mur et ont perdu leur invincibilité à domicile pour ne décrocher finalement que le bonus défensif à la faveur de la troisième et dernière pénalité de Kockott juste à la sonnerie. Un point qui leur permet de rester dans le peloton des barragistes (4es).
Le Stade se rachète, lui, de son échec contre le Racing 92 (16-17) et montre ses capacités à voyager avec un troisième succès en quatre déplacements. La saison dernière, il ne s'était imposé qu'une seule fois hors de Jean-Bouin. Dans l'équipe Castraise, le forfait du stratège, l'ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta, opéré du doigt et absent pour deux mois, s'est fait sentir. Les Castrais ne sont pas parvenus pas à développer leur jeu, même s'ils ont tenté de mettre du rythme notamment avec du jeu à la main.
Le premier quart d'heure a pourtant été à leur avantage, mais cette supériorité fut stérile. Sous la pluie, la défense parisienne, très disciplinée, est restée imperméable. Dominateurs en mêlée, les avants parisiens ont ensuite permis à Jules Plisson, auteur des trois pénalités de son camp, de prendre le large à la pause (9-0). Ensuite, ce Stade Français froid et clinique a pris encore plus la direction des opérations dans une partie cantonnée au combat et au jeu au pied d'occupation avec un essai d'Arias. L'ailier a été à la conclusion d'une percée du jeune Delbouis qui lui a adressé un judicieux coup de pied à suivre (46e). Kockott venait alors d'ouvrir enfin le compteur de Castres en inscrivant une pénalité (9-3, 45e) et le léger mieux s'est arrêté là. Les champions sortants étaient trop dans la difficultés pour espérer se sortir du piège tendu par le Stade français.
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