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Chabal à la porte du Racing-Métro

L'histoire entre le Racing-Métro et Sébastien Chabal est terminé. Sous contrat jusqu'en juin, le joueur et le club francilien ont décidé de "mettre fin à leur collaboration" avec effet immédiat. Cette décision a été surtout prise par le président du club Jacky Lorenzetti, trois jours après une vive altercation entre Chabal et son directeur sportif du club, Pierre Berbizier.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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"Je suis triste et déçu, c'est la fin d'une aventure, mais aussi la fin d'un long supplice. Je n'étais plus heureux, plus épanoui en tant que joueur", a déclaré Sébastien Chabal au cours d'une conférence de presse. "La cause, c'est le sportif, le terrain, mon incompréhension et la communication  qui ne passait plus avec Pierre Berbizier, le manager général" du club, a-t-il déclaré.

C'est en effet à la suite d'un échange houleux entre les deux hommes au fort tempérament que Jacky Lorenzetti a dû trancher. "Le Racing-Métro 92, représenté par son président Jacky Lorenzetti d'une part et Sébastien Chabal d'autre part, constatant leur désaccord à renouveler  leurs engagements réciproques sur le plan sportif pour une ou deux années", constatant également, indique le communiqué, "leur désaccord sur la stratégie en  termes de jeu du club, ont décidé de mettre fin à leur collaboration et  préfèrent donc se quitter en bons termes", indique le Racing. Si les mots employés dans le communiqué peuvent laisser entendre que les deux parties se sont quittés en bons termes, les faits semblent bien différents.

Des contacts avec le Japon

"Après de longues négociations, avec le président (Jacky Lorenzetti), nous étions d'accord sur l'aspect financier, tout était calé", précise Chabal. "Après moult réunions, il est apparu que mon niveau sportif ne leur donnait pas assez de  satisfaction", a poursuivi le joueur.

A 34 ans, le plus connu des rugbymen français souhaitait renégocier son très lucratif contrat avec le club francilien, mais aux yeux de Pierre Berbizier et de Jacky Lorenzetti, ses prétentions salariales n'étaient sans doute pas en adéquation avec ses dernières prestations sur le terrain. Après avoir déjà été privé de la Coupe du monde en septembre dernier, cette séparation doit laisser un goût amer au troisième ligne, qui compte 62 sélections en équipe de France.

Après avoir porté les couleurs de Valence, Bourgoin (1998-2004) et de Sale (2004-2009), club avec lequel il a remporté le championnat d'Angleterre en 2006, Chabal va devoir se chercher un nouveau club, en France, ou à l'étranger. "Je suis libre de tout contrat. Je suis libre de resigner immédiatement dans un autre club", a ajouté le joueur, évoquant des propositions venues du Japon et de l'hémisphère sud ainsi que la possibilité de prolonger en France en  Top 14.

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