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Des joueurs de Clermont agressés à l'arme blanche

Le monde du rugby est sous le choc après l'agression dont ont été victimes des joueurs de Clermont en résidence à Millau avant de partir en stage à Falgos. Une dizaine d'individus ont attaqué les rugbymen à l'arme blanche (machettes, sabres, etc). Benjamin Kayser (blessures au bras), Aurélien Rougerie (blessures au bras) et Julien Pierre (blessures à la hanche) ont été hospitalisés mais leur diagnostic vital n’est pas engagé. Dimanche soir, quatre "jeunes connus des services de police" ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Millau, a indiqué la police de la ville, sans plus de précisions.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"Alors qu’ils rentraient, à pied, à leur hôtel dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe de joueurs clermontois a été agressé par une dizaine d’individus munis d’armes blanches dont machettes, sabres...", a indiqué le club de Clermont sur son site internet. Une première altercation  verbale aurait pu avoir lieu avec d'autres occupants de l'établissement. Une enquête de police a aussitôt été ouverte à Millau pour déterminer les circonstances de cette agression. Le deuxième ligne Julien Pierre est le plus touché (au niveau de la crête iliaque). Il doit subir une opération afin de soigner de profondes coupures.

"L’ensemble du Club est à la fois profondément choqué et indigné par ces faits et apportera tout le soutien nécessaire aux autorités locales qui ont ouvert une enquête relative à cette agression afin de retrouver et punir les agresseurs, a indiqué l'ASM Clermont Auvergne dans son communiqué. En plus des plaintes déposées individuellement par les joueurs concernés, le Club envisage également des poursuites judicaires." "C'était aussi inattendu que brutal, un truc assez incroyable. Personne ne  s'attendait à ça. La soirée s'était très bien passée. Aucune provocation ne  pouvait laisser penser à ce genre de choses", a déclaré dimanche le directeur  sportif du club, Jean-Marc Lhermet, à l'AFP, précisant que les joueurs étaient  une quinzaine au moment de l'agression.

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