Elissalde: "Toulouse est dans les clous"
Q: Le Stade Toulousain attaque samedi face au Racing Métro un mois d'octobre qui s'annonce copieux. Est-il prêt ?
R: "On avait axé la préparation physique en tenant compte de ce mois d'octobre qui s'annonce effectivement périlleux avec les réceptions de trois prétendants au titre (Racing, Perpignan et Toulon) et deux matches de Coupe d'Europe. Il faudra être prêt dès samedi, car ce serait embêtant de faire une contre-performance avant de débuter le week-end suivant la HCup à domicile face à l'une des meilleures équipes anglaises du moment" (London Wasps).
Q: En ce début de championnat, le Racing semble avoir plus de certitudes que le Stade Toulousain sur son jeu...
R: "Le Racing est leader et a gagné à Brive et Toulon, ce qui n'est pas rien. C'est l'équipe en forme du moment, mais nous avons également des certitudes même si nous avons encore un peu de mal à les mettre en pratique. La progression se fait et c'est cela qui m'intéresse. On fait un bon parcours. Nos trois points de bonus défensif et le nul ramené de Brive équivalent à une victoire bonifiée à l'extérieur. On est dans les clous."
Q: Quel regard portez-vous sur l'évolution récente du Racing-Métro ?
R: "C'est un club qui a de l'argent et donc les moyens de s'offrir de très bons joueurs de rugby dont certains des meilleurs à leur poste. Il y a aussi un encadrement de qualité et les voir en tête du Top 14 ne m'étonne pas du tout. A mon avis, leur évolution n'est pas finie, car on voit que le club est en train de se densifier à tous les niveaux, notamment dans la formation."
Q: Personnellement, comment jugez-vous vos premiers pas au sein du staff toulousain ?
R: "Cela se passe bien. Je suis passé de quatre à huit heures de boulot par jour (rires). Concernant le rapport humain avec mes partenaires, il s'est installé tout seul. Je n'étais pas forcément copain avec tous quand j'étais joueur, mais je ne fais preuve d'aucun autoritarisme mal placé aujourd'hui. Avec des joueurs comme Yannick Jauzion, qui a 60 sélections en équipe de France, l'échange se fait naturellement. Ce groupe est composé de bons mecs."
Q: Le terrain ne vous manque pas plus que ça ?
R: "Non, car j'avais bien réfléchi à tout ça. A partir de fin février, j'avais déjà basculé de l'autre côté en essayant de profiter de ces derniers instants de joueur. Aujourd'hui, je suis heureux et c'est ce qui compte."
Q: Un dernier mot sur la nature de vos nouvelles relations avec Guy Novès ?
R: "J'apprends à le découvrir en tant que manageur qui parle à son adjoint et non plus à son joueur. On apprend forcément tous les jours de tout le monde et plus particulièrement quand c'est ton patron qui te parle (sourires)".
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