Ibrahim Diarra, l'ancien 3e ligne international de Castres, est décédé à 36 ans
Ibrahim Diarra, c'était un combattant, mais aussi un large sourire. L'un n'allait pas sans l'autre. Féroce sur les terrains, attachant en-dehors. Champion de France en 2013 avec Castres, où il a passé l'essentiel de sa carrière professionnelle (2009 à 2016), international français à une reprise (en 2008), "Ibou" est décédé ce mercredi, à l'âge de 36 ans.
Vendredi, le Castres Olympique avait annoncé que l'international français d'origine sénégalaise était hospitalisé à Paris, à l'hôpital Georges-Pompidou, dans "un état critique". Après une alerte cardiaque, Diarra a été victime à son domicile d'un accident vasculaire cérébral, puis il a été opéré à l'hôpital Georges-Pompidou. Des proches du joueur ont indiqué à l'AFP qu'il avait ensuite fait plusieurs AVC qui avaient provoqué des lésions cérébrales tellement irréversibles qu'un arrêt des soins était envisagé.
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Révélé à Montauban, monté au firmament à Castres, avant de finir par deux saisons presque blanches à Pau (2016-2017) et Lavaur (2017-2018), ce troisième ligne tranchant, à l'activité incessante sur un terrain mais au sourire toujours accroché au visage en-dehors, avait longtemps accompagné les premiers pas de jeunes entraîneurs qu'étaient alors Laurent Labit et Laurent Travers, le premier étant maintenant adjoint en équipe de France et le deuxième dirigeant le Racing 92. Interrogé par l'AFP, Travers a gardé en souvenir le fait qu'Ibrahim Diarra, c'était "la joie de vivre", qu'il "amenait du rire, du soleil. Et il donnait tout sur le terrain."
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Sitôt l'annonce faite, de nombreux témoignages ont été mis sur la toile, ceux qui l'ont côtoyé, affronté, croisé. Parmi eux, celui de Provale, le syndicat des joueurs, qui a posté sur son compte twitter notamment un mot d'Ibrahim Diarra, qui disait tout de sa passion, de son parcours, de son humilité et de sa mentalité: "J'ai de suite aimé l'état d'esprit, la camaraderie, la solidarité, le partage", disait-il alors dans ce billet, justifiant ainsi investissement dans des écoles de rugby: "Je viens de loin et j'ai envie de leur transmettre un petit héritage de ce que j'ai vécu, leur montrer que lorsqu'on a envie, on peut soulever des montagnes." C'est l'histoire de sa vie, stoppée bien trop tôt.
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