Kockott veut continuer à Castres
Il y a un peu plus d'un an, Rory Kockott réclamait à cors et à cris un départ du Castres Olympique. Déterminé à voir si l'herbe était plus verte ailleurs, le Sud-Africain de 27 ans avait signé un pré-contrat avec Toulon au début de l'automne. Aux prémisses du printemps, le demi de mêlée semble revenu à de meilleures considérations envers le club tarnais. "Finalement, j'ai décidé de rester à Castres", affirme le meilleur joueur de Top 14 version 2012/2013 au micro de l'émission "Intérieur Sport". "C'est toujours agréable d'avoir plusieurs propositions et je ressens beaucoup de gratitude pour cela, ajoute-t-il. J'ai pensé qu'une était meilleure que l'autre." "C'est une décision qui bénéficiera à moi et à ma famille", poursuit l'homme arrivé au CO en tant que joker médical en 2011.
300.000 à 400.000 euros de dédit
Depuis la signature de son pré-contrat avec le RCT, le silence de Kockott laissait supposer un revirement de situation. Une thèse confirmée par Pierre-Yves Revol, président du CO, qui déclarait à l'AFP que le dossier était "traité en toute sérénité" et que les parties se rencontreraient dans "un avenir proche". Samedi, au micro de Canal + en marge de la rencontre Toulon-Castres à Mayol, M. Revol a précisé qu' "à ce jour, il n'y a rien d'officiel", le noeud des négociations restant l'indemnité prévue dans la clause de dédit, de l'ordre de 300.000 à 400.000 euros selon les estimations. "Les accords ne sont pas concrétisés, a poursuivi M. Revol. Néanmoins, Rory depuis plusieurs mois nous fait part de son intention de rester. Il a fait beaucoup d'effort en ce sens, y compris des sacrifices financiers. Les conditions semblent réunies pour qu'il reste, dès lors qu'avec mon homologue toulonnais (Mourad Boudjellal) nous avons pu discuter et trouver un accord de principe." "Ca devrait se concrétiser dans les prochains jours", a conclu M. Revol.
Le RCT gagne de l'argent mais perd un renfort de poids
Mourad Boudjellal a, lui, plaisanté sur les bénéfices financiers pour son club qui empocherait donc une indemnité importante. "Ca me rappelle les belles années quand j'allais jouer au (casino) César Palace à Las Vegas, a souligné le président toulonnais. Mais je n'ai jamais réussi à gagner autant." Si Toulon peut se féliciter de cette volte-face au niveau financier, il perd l'assurance de recruter un N.9 aussi excellent dans l'animation du jeu que face aux perches. Une denrée rare à l'heure où Wilkinson songe à raccrocher les crampons...
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