L'Arena 92 enfin lancée par le Racing
Depuis juin 2009, Jacky Lorenzetti lutte pour faire naître son ambitieux projet de nouveau stade. Après une vingtaine de recours, les travaux ont débuté ce matin. Après avoir construit au Plessis-Robinson son centre d'entraînement, le Racing-Métro est désormais placé sur de bons rails pour jouer, à partir de 2016, dans sa nouvelle enceinte de l'Arena 92. "Nous avons voulu créer la plus grande salle de spectacle multimodale en Europe, capable de recevoir jusqu'à 40 000 passionnés", s'est réjoui le président du club, citant par ailleurs les 2000 emplois créés pendant la période des travaux et les 500 emplois permanents lors de son utilisation. "Je vous donne rendez-vous pour la pause de la première pierre au mois de février prochain", a-t-il scandé lors d'une conférence de presse.
En version rugby, ce stade pourra contenir 32 000 spectateurs, qui seront très près de la zone de jeu puisqu'à seulement 5m pour le premier rang. La pelouse sera synthétique. L'Arena 92 est un stade multimodal prévu derrière la Grande Arche de la Défense, doté d'un toit rétractable et d'une capacité de 32.000 places en mode stade et 40.000 en mode "indoor" pour accueillir concerts, spectacles, congrès... Il comprend également 33.000 m2 de bureaux, 300 chambres étudiantes, des commerces, dont une boutique du club, une brasserie et un restaurant gastronomique. L'enveloppe globale de la construction est estimée à 350 millions d'euros, uniquement financée sur "fonds privés", selon M. Lorenzetti. Outre des concerts, l'Arena 92 pourrait accueillir d'autres événements sportifs comme du handball, avec une vue sur le Mondial-2017 en France, ou encore de l'équitation. "Ca va nous faire passer dans un autre monde, a estimé M. Lorenzetti. "Ce sera moins douloureux pour moi car je n'aurai plus besoin de mettre des sous et ça me permettra même de gagner un peu d'argent et d'envisager d'autres investissements."
Un 5e demi de mêlée au Racing
En attendant, Jacky Lorenzetti a encore cassé sa tirelire pour recruter Mike Phillips. Le demi de mêlée international gallois, licencié en octobre par Bayonne pour faute grave, devrait rebondir en région parisienne dès cette semaine. "C'est en bonne voie, on devait signer tout à l'heure", a indiqué le grand patron du club. Engagé dans des procédures judiciaires contre l'Aviron, le joueur pourra renforcer le Racing-Métro, même en Coupe d'Europe puisqu'il n'a disputé que des matches de Challenge européen cette saison. Mais c'est le cinquième demi de mêlée à faire partie de l'équipe. Maxime Machenaud, Laurent Magnaval et Sébastien Descons étaient déjà là en début de saison, et Laurent Travers et Laurent Labit avaient décidé de recruter le Sud-Africain Juan Snyman après quelques journées. En voilà un cinquième, pour tenter enfin de donner du liant et de la constance dans le jeu racingman.
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