Laporte veut "garder à distance" le Stade Français
- Pour cette rencontre, vous vous déplacez chez la seule équipe vainqueur à Mayol cette saison. Est-ce qu'il y a un sentiment de revanche ?
Bernard Laporte : "Ce n'est pas une finale, c'est une rencontre parmi les 26 autres, mais ça reste particulier car il s'agit d'une équipe qui a gagné chez nous. Ils sont en avance sur le tableau de marche par rapport à nous puisqu'ils nous ont déjà battus. Si on veut les garder à distance, il faut gagner. A nous de faire le nécessaire. Je me rappelle du match aller, on avait manqué sept pénalités. Si on avait été en réussite au pied, on aurait gagné. Mais un match de rugby est un ensemble de composantes et quand une fait défaut... tu perds les matches. Il n'y a pas particulièrement d'esprit de revanche. Juste la volonté de faire un gros match face à une équipe bien classée qui me rappelle nous il y a trois ans. Ils ne jouent pas la coupe d'Europe et concentrent leurs forces sur le championnat."
- Votre homologue du Stade Français, Gonzalo Quesada, a parlé d'une préparation de club amateur pour cette journée de Top 14 (les clubs ont repris vendredi après un congé imposé). Partagez-vous son avis ?
B.L.: "La règle est la même pour tout le monde. C'est comme ça. Les joueurs ont le droit d'avoir des périodes de repos. Je le répète, mais tant que c'est identique pour tout le monde, ça ne pose pas de problème. Cependant, il est vrai que c'est particulier de préparer un match en deux jours. Mais les joueurs sont des professionnels. Ils avaient un programme, j'espère qu'ils l'ont respecté."
- Comme face à Lyon, vous procédez à des changements dans votre groupe. Garderez-vous également cette logique pour le match à Montpellier la semaine prochaine ?
B.L.: "On a décidé de donner du temps de jeu à ceux qui n'ont pas beaucoup joué, notamment à cause des blessures. Je pense à Mamuka Gorgodze, Gerhard Vosloo ou encore Virgile Bruni. On souhaite leur permettre d'enchaîner trois matches et leur donner l'occasion de montrer leur valeur. On veut les voir dans la continuité. Ce ne serait pas juste de les juger sur une seule rencontre. On redistribue les cartes. A partir du 10 janvier, on aura quatre matches importants. On redonne de l'espoir à tout le monde."
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