Le Castrais Rory Kockott veut quitter le CO
Son cas agite le club tarnais depuis une semaine. Ce mardi, le demi de mêlée du Castres Olympique Rory Kockott est sorti du silence en conférence de presse. Absent du déplacement à Grenoble ce week-end pour assister au mariage de sa soeur en Afrique du Sud, l'ancien joueur des Lyons était au coeur de nombreuses rumeurs lui prêtant des envies de départ à la fin de la saison. Il les a confirmées ce mardi. "Je ne comprends pas pourquoi on veut m'empêcher de prendre une décision qui me concerne directement. C'est plus important que le business. (...) On pourra me dire ce qu'on veut, mais il n'y a qu'une solution et j'aimerais qu'on me laisse partir" a-t-il déclaré sans détours.
La parole de Dhomps
Arrivée au CO en 2011 en tant que joker médical, Kockott a signé un contrat jusqu'en 2014 et l'autorise à quitter le club 4e du Top 14 en cas de non qualification européenne. Pourtant, lui affirme qu'il a scellé un accord verbal avec le président du CO Michel Dhomps pour partir en fin de saison. "Je ne voudrais pas que le rugby devienne comme le foot. J'ai une décision à prendre et comment pourrais-je travailler avec quelqu'un qui ne respecterait pas ma décision ?, s'est indigné le Sud-Africain. Un accord verbal ? Dans mon pays et dans le rugby, on a le respect de la parole donnée, de la poignée de mains. Je ne veux pas rentrer dans cette polémique, c'est un peu fou."
Kockott : "De meilleures opportunités ailleurs"
A 26 ans, le deuxième meilleur réalisateur du Top 14 semble déterminer à changer d'air pour franchir un cap. "Je suis encore très jeune et j'ai envie d'avoir une carrière internationale. Ici (en France) ou dans mon pays. Il me reste trois ou quatre ans pour y parvenir, a insisté le buteur tarnais. C'est une réflexion que je mène depuis quatre mois au moins. Je dois prendre la bonne décision pour mon avenir. C'est vrai que je pourrais peut-être avoir ailleurs des meilleures opportunités." Derrière ces mots une réalité. Rory Kockott aimerait suivre son duo d'entraîneur Labit-Travers au Racing-Metro. Alors que les Castrais joue leur avenir européen à Northampton ce week-end, ces secousses tombent au plus mauvais moment.
Jérôme Carrère
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