Le champion castrais explose le leader
La meilleure attaque du Top 14 a encore brillé. Auréolé de sa victoire sur Biarritz dans sa nouvelle enceinte flambant neuve, le Stade Français, qui a fait tourner son effectif, a vu tout le chemin qui lui restait à parcourir pour viser de nouveau les sommets en France. Comme toutes les équipes, Gonzalo Quesada a été contraint à un large turn-over de ses troupes pour faire face à ces trois journées en une semaine. Et cela s'est payé très chèrement.
Le champion de France en titre, vexé par sa défaite d'un point à Bordeaux-Bègles (21-20) le week-end passé, n'a pas perdu de temps pour mettre la main sur le match. Dominateurs dans le combat, les Tarnais ont rapidement trouvé l'ouverture, par Rallier (16e), suivi de Lamérat (25e). Mais en toute fin de mi-temps, et même dans des arrêts de jeu qui ont duré longtemps, les Parisiens ont réagi de belle manière, faisant le siège de l'en-but adverse, forçant les Castrais à se mettre à la faute, le demi de mêlée Tomas étant exclu pour dix minutes (40e). Lavalla en profitait pour aplatir le premier essai de son équipe, et leur redonner de l'espoir (12-10).
Ce score n'évoluait pas au début de la deuxième période, malgré une occasion de Kockott qui ne parvenait pas à aplatir (58e). Mais avec le carton jaune récolté par Rabadan, Paris était fragilisé, et Mach remettait la marche avant pour le CO en inscrivant un essai pour finir le travail des avants (60e). Ensuite, la voie était libre pour le doublé de Lamerat (65e), puis l'essai de Grosso (71e) et celui de Garvey (74e). A l'arrivée, le leader parisien encaisse un sévère (38-10) chez le champion de France en titre, qui conforte son statut de meilleure attaque du Top 14.
Réactions
Julien Dupuy (demi de mêlée du Stade Français): "On se déplaçait chez le champion et on voulait se jauger face à cette équipe de Castres. Il n'y a rien à dire sur le résultat, on a été battu par plus fort que nous. Ce n'est pas pour ça qu'on doit se désolidariser. C'est un coup d'arrêt, sans plus. N'importe comment, on n'a pas le temps de se poser des questions et il faut déjà penser à la réception de Clermont. Sur ce match, je crois que l'on a été trop poussif avant la pause, on ne s'est pas vraiment libérés. Après, dès la 50e minute, l'équipe a lâché prise."
David Darricarrère (entraîneur des arrières de Castres): "Nous avons fait une bonne première mi-temps, dans l'ensemble. On a fait du jeu mais on a manqué quelques occasions. On peut juste se reprocher la gestion des dix dernières minutes de cette première période que nous n'avons pas su gérer. Mais tout n'était pas à jeter et c'est ce que nous avons dit à nos joueurs à la pause. Il fallait continuer sur le même mode. Les changements ? Ils étaient prévus et tout s'est bien goupillé. Les avants ont fait le boulot et il y a eu des espaces et on en a profité".
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