Le feu d'artifice du Racing aux dépens de Bayonne
Dans le froid, l'ombre du Tournoi des six nations et un stade à moitié vide, avec une charnière décimée (Carter, Dambielle, Talès et Chauveau blessés, Machenaud en équipe de France), le champion de France a assuré l'essentiel: une victoire à 5 points qui le ramène à deux unités des derniers barragistes Toulon (5e) et Toulouse (6e).
L'Aviron, en s'inclinant sans bonus pour la 11e fois en 17 journées, a fait de son côté un nouveau pas vers la Pro D2. Les Basques n'ont plus que 9 rencontres pour rattraper un retard de 13 points sur le premier non-relégable Lyon. Dans un premier acte ouvert et truffé d'approximations, les Bayonnais ont pourtant mené au score sur deux pénalités en trois minutes réussies par Bustos Moyano (5e, 8e, 0-6).
Le temps pour les Ciel et Blanc de s'échauffer, avant de lancer la cavalerie: si Thomas échouait de peu à convertir une percée d'Imhoff, Dulin, au milieu d'une forêt de gestes ratés, prenait le dessus sur son vis-à-vis Bustos Moyano et permettait au Racing de passer devant après un quart d'heure de jeu (17e, 7-6). Cinq minutes plus tard, Chavancy, qui n'a pas été rappelé à Marcoussis, profitait du travail de l'ouvreur néophyte Franck Pourteau, dont c'était le tout premier match en Top 14, pour doubler la mise (22e, 14-6).
L'Aviron a réagi par un essai de Martial venant récompenser une belle poussée (27e, 14-13), mais une course de 50 m de Grobler et le Racing reprenait ses distances (32e, 21-13). Szarzewski offrait juste avant la pause l'essai du précieux bonus aux siens (40e, 26-13), sur une soporifique séquence gâchée par la blessure du troisième ligne international Lauret.
Le bonus sécurisé très vite par un second essai de Grobler (44e, 33-13), la seconde période virait à l'anecdotique. Thomas y allait de sa chevauchée en solitaire (47e, 40-13) au milieu d'une défense bayonnaise apathique. Thomas encore une fois (64e), sur un essai gag, Hart (75e) et Andreu (78e) salaient l'addition, Ayarza (67e) sauvant l'honneur pour les visiteurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.