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Le Racing enfonce le Stade Toulousain et entrevoit la qualification

Victorieux à Toulouse (10-8) grâce à une grosse défense et malgré une fin de match épique à 13 contre 15, le Racing 92 a effectué une excellente opération dans la course à la qualification pour le top 6 et les play-offs. A deux journées du terme et avec un match en plus à disputer –certes à Montpellier-, les hommes du duo Labit-Travers grimpent à la 5e place (57 points) tandis que les Rouge et Noir restent 12e (48 points). C’est la première fois depuis 1976 que le Stade Toulousain rate la phase finale du championnat !
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après l’ouverture du score signée Dan Carter sur pénalité –faute de Johnson sur Machenaud (3e)-, le Racing inscrivait le premier essai du match, un essai de pénalité controversé accordé avec la vidéo pour une faute de Fickou qui empêchait Grobler de conclure en volleyant le ballon (0-10 après la transformation de Carter). Toulouse mettait du temps à s’en remettre mais parvenait à ouvrir son compteur suite à une faute au sol adverse (pénalité de Marques, 27e, 3-10).

Le Racing héroïque, Toulouse gâche trop

Le Stade Toulousain tentait de refaire son retard en seconde période. Afatia écopait d’un carton jaune pour un plaquage dangereux suite à une touche (57e). Les Rouge et Noir campaient dans les 22 mètres adverses mais Huget était projeté in extremis sur le poteau de touche par un gros plaquage de Thomas. Sur l’action suivante, l’ailier international commettait un en-avant à quelques mètres de la ligne. Les Franciliens défendaient bec et ongles en infériorité numérique. Et à l’image de la saison des Rouge et Noir, un cafouillage après mêlée venait gâcher une nouvelle occasion d’essai (68e).

Les Racingmen continuaient toutefois de subir et Afatia écopait d’un second carton jaune synonyme de rouge pour avoir écroulé la mêlée (73e). Dans la foulée, McAlister servait Fickou qui filait vers les perches mais se faisait retourner au moment d’aplatir (74e). Les Ciel et Blanc se mettaient encore à la faute et Tameifuna prenait un jaune à son tour. Ils craquaient finalement sur un essai en coin de Médard à l’ultime minute mais le buteur toulousain manquait la cible (8-10, 80e). 41 ans après, Toulouse va vivre un printemps bien difficile. 

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