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Le Racing Metro surpris à domicile par Castres

Castres a réussi un petit exploit en infligeant la première défaite de la saison à domicile au leader du Top 14 avant cette rencontre, le Racing Metro. Les Castrais, très réalistes en première période, puis très solides ensuite pour résister à la poussée francilienne en seconde, se sont imposés 13-9 à Colombes. Les hommes de Christophe Urios ont rejoué un mauvais coup à ceux de Laurent Travers puisqu'ils étaient les seuls à les avoir dominés cette saison. Le Racing rate l'occasion de reprendre la tête du Top 14 qui est désormais occupée par Toulon.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le joueur castrais Julien Caminati félicité par un coéquipier

C'est un petit rappel pour le club francilien: si sa saison est lancée sur de très bons rails, entre championnat et Coupe d'Europe, rien ne garnit encore la vitrine de l'ambitieux Racing.
La défaite face au CO, qui l'avait battu déjà 34 à 8 dans le Tarn en novembre, fait redescendre le Racing (49 pts) à la deuxième place, juste devant Clermont (48 pts) mais derrière Toulon (51) qui compte un match de plus. Comptablement, il n'y a rien d'affolant donc. Mais sur le plan de la dynamique, c'est un petit coup d'arrêt pour une équipe qui restait sur cinq victoires et un match nul en Top 14 et n'avait jamais perdu dans son désuet stade Yves-du-Manoir. A l'inverse, le CO efface ainsi sa défaite à Pierre-Antoine le week-end passé contre Clermont (28-17). Les hommes de Christophe Urios se replacent judicieusement dans la course à la qualification pour la phase finale.

Pression vaine

Samedi, les Castrais ont su faire le dos rond face aux troupes de leurs anciens entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers. Encaissant sans céder de longues séquences de jeu francilienne, se montrant solidaire en défense même quand le premier rideau était déchiré, le CO a su frapper au bon moment pour prendre l'avantage. Sur une des premières incursions dans les 22 mètres franciliens, l'ailier Julien Caminati concluait un joli mouvement du CO. Menés 10-3 à la pause, puis 13-3 (43e), le Racing a imposé une pression croissante au fur et à mesure de la seconde période. Mais une importante indiscipline combinée à un déchet technique rédhibitoire, surtout en conquête, totalement défaillante, a contrarié ses plans. Seul Dan Carter, par deux pénalités, entretenait l'espoir d'un retour, jamais réalisé.

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