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Le Stade Français s'impose dans la douleur à 14 contre Castres

Malgré le carton rouge récolté par Jules Plisson à vingt minutes de la fin du match, le Stade Français a trouvé les ressources pour s'imposer (29-25) contre Castres en ouverture de la 4e journée du Top 14. Dans un match heurté, plein de tension, les Parisiens ont su réagir lorsque les Tarnais ont pris les commandes au score à un quart d'heure de la fin du match. Les hommes de Gonzalo Quesada demeurent invaincues sur leur terrain, et s'emparent provisoirement de la tête du championnat.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Parisien Julien Dupuy joue par dessus face à Castres (FRANCK FIFE / AFP)

Un plaquage dans le dos au sol en retard, cela aurait pu être le tournant du match. Cela aurait pu être un calvaire pour Jules Plisson. Car en commettant ce geste sur David Smith, l'ouvreur parisien a bien failli placer son équipe dans le fossé. Jusque-là, les Parisiens maîtrisaient leur sujet face à des Castrais qui se mettaient régulièrement à la faute. Le premier essai, inscrit entre les perches par Plisson (15e) puis une pénalité donnaient au Stade Français un net avantage après vingt minutes (10-0). Mais à la pause, le score était de (13-9). Julien Dupuy faisait fructifier les fautes (19-9 à la 50e), avant ce carton rouge récolté par l'international, qui faisait suite à un jaune pris par Hugo Bonneval pour plaquage haut. Mais alors qu'ils étaient à 13, les Stadistes ont vu cet écart se réduire sur une mêlée, et un carton jaune récolté par le pilier Lazar.

A la 62e minute, une pénalité ramenait le CO à quatre longueurs (19-15), avant que David Smith n'aille dans l'en-but (22-19) à la 65e. Mais trois minutes après, sur une énorme réaction d'orgueil, Doumayrou marquait le deuxième essai du Stade pour reprendre les devants (26-22, 68e). Les deux équipes ne se lâchaient plus jusqu'au bout du match. Mais la victoire restait parisienne. Un succès qui pourrait être marquant pour les hommes de Gonzalo Quesada.

Du côté de Castres, la fureur de Christophe Urios visait le corps arbitral: "Je suis assez d'accord avec les Parisiens, quand il est écrit sur leur affiche +Paris sait recevoir+. Ils savent recevoir les arbitres aussi", a tonné le Tarnais, "deçu" par la tournure de la rencontre.

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