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Le Stade français sauve sa tête, Oyonnax relégué

Le Stade français a validé son maintien en atomisant Oyonnax (69-8) samedi lors de la 23e journée de Top 14. Si le champion de France en titre a dù faire une croix sur la qualification pour les phases finales, il a au moins sauvé sa peau. Ce qui n'est pas le cas d'Oyonnax, d'ores et déjà condamné à la relégation. De son côté, Clermont a conforté sa place de leader en allant gagner à Pau (16-10) alors que le Racing, avec une équipe remaniée, s'est incliné à Brive (33-27).
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le joueur du Stade-Français Jules Plisson (THOMAS SAMSON / AFP)

Montpellier, remanié à une semaine de sa finale de Challenge européen contre les Harlequins, s'est écroulé sur la pelouse de La Rochelle en encaissant un sévère 36-10 pas rassurant. Les Héraultais ont livré une prestation d'ensemble irrégulière, avec de bonnes séquences en première période mais aussi de grosses difficultés en conquête tout du long et de l'indiscipline. Face à des Rochelais toujours aussi compliqués à jouer sur leur pelouse, les Montpelliérains ont été sérieusement chahutés. Cette défaite, sévère, est un coup d'arrêt dans la course aux demi-finales directes d'autant que Clermont, s'est imposée à Pau, au terme d'une rencontre très serrée.

Paris libéré....

Le Stade Français a sans doute livré un saison décevante pour ses dirigeants comme pour ses supporteurs, lesquels ont longtemps craint pour la sauvegarde d'une équipe, parée des atours de champions de France, mais qui n'a pas su confirmer. Heureusement pour les Parisiens, ils ont su puiser dans leur orgueil pour ce match essentiel, décisif pour le maintien. Avec pas moins de dix essais, balayant une équipe d'Oyonnax complètement débordée, ils se sont totalement lâchés en montrant des vertus offensives qui leur ont tro souvent fait défaut cette année. 

Oyonnax relégué

Ce succès probant permet aux parisiens d'échapper au ridicule d'une descente, douze mois après avoir soulevé le Bouclier de Brennus. Soulagement aussi d'avoir retrouvé un peu de plaisir collectif. Les hommes de Gonzalo Quesada vont pouvoir tranquillement rallier le quai de cet exercice raté et s'attacher à dresser un bilan méticuleux des dysfonctionnements. Comment l'enthousiasmant élan qui les a portés au printemps dernier s'est-il évanoui ? A quel moment les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, ont-ils laissé filer le bon wagon ?

Pour Oyonnax, c'est à l'inverse la conclusion logique d'une saison en enfer. Un an après avoir atteinte les barrages, les joueurs de l'Ain n'ont jamais été dans le coup cette saison, maintenus dans la zone rouge depuis la 8e journée. Après trois ans dans l'élite, la descente est rude, à tous points de vue, pour une équipe qui représentait de la fraîcheur et des valeurs encore miraculeuses dans le Top 14.

Le Racing brave contre Brive

Le Racing, qui doit disputer la finale de la Coupe d'Europe la semaine prochaine, a fait mieux que résister sur la pelouse de Brive mais les jeunes espoirs alignés par le club francilien ont fini par céder face à la fougue du CO au terme d'un match haletant. Les Racingmen peuvent même regretter de n'avoir rapporté aucun point (défaite 33-27). Énormément pénalisés, ils ont tout de même inscrit trois essais, dont un doublé de Marc Andreu, tout comme leurs hôtes. Et ils ont répondu aussi dans le combat, parfois avec excès, à l'image des cinq cartons jaunes distribués dans ce match.

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