Le Stade toulousain dans l'enfer d'Oyonnax
Exclus depuis fin août des six premières places, qualificatives pour la phase finale, les hommes de Guy Novès y sont revenus fin janvier à la faveur de leur succès à Castres (13-9) et sont parvenus à conserver leur cinquième place en battant petitement Lyon à Ernest-Wallon il y a deux semaines (23-20), leur troisième victoire consécutive. Mais les Toulousains savent bien qu'ils devront rendre une toute autre copie que face au LOU s'ils veulent rester dans le Top 6. Et ce, en l'absence de leurs internationaux Thierry Dusautoir, Yoann Maestri et Yoann Huget, laissés au repos avant la reprise du Tournoi des six nations le week-end prochain, et de l'ouvreur anglais Toby Flood, blessé. "Il est certain que pour réaliser un exploit et essayer de survivre à cet enfer, il faudra un très grand Stade Toulousain", a insisté Novès. Il pourra compter sur le retour de son N.8, Louis Picamoles. Un atout pour bien voyager.
La tâche s'annonce en effet ardue sur le terrain d'"Oyo", huitième à quatre points de Toulouse. Maintenu la saison dernière à la surprise générale et en très bonne voie pour rempiler un an de plus dans l'élite, le club haut-bugiste peut ainsi entretenir ses rêves secrets de qualification en cas de succès. Les "Oyomen" préfèrent cependant la jouer modeste. "Si une victoire peut nous amener un peu plus haut, une défaite peut nous amener plus profond dans le classement. Et si les gens nous donnent des ambitions, l'ambition du groupe, est celle du maintien. Pour l'instant", explique l'arrière Florian Denos. "Et puis, nous n'oublions pas que nous n'avons encore jamais gagné face à Toulouse. Une équipe qui, lorsqu'elle le décide, peut gagner où elle veut", craint Frédéric Charrier, entraîneur des trois-quarts. D'autant que les Toulousains s'exportent plutôt bien cette saison avec trois victoires à l'extérieur.
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