LNR : Laporte saura lundi ou mardi
Bernard Laporte, accompagné par son avocat Lucien Mauriac et celui du RCT Christian Chevalier, a été entendu pendant un peu moins de deux heures à la LNR à Paris mercredi en fin de matinée. Laporte, vêtu notamment d'un bonnet rouge aux couleurs de son club, a dû se justifier d'avoir qualifié d'"incompétent" et de "pipe" Laurent Cardona, arbitre du match perdu par Toulon à domicile face à Grenoble (21-22) le 4 janvier en Top-14. "On a énoncé des propos clairs, pourquoi je les avais tenus (les propos), quelle était ma motivation... Ma motivation, elle est simple je veux que le rugby soit de plus en plus professionnel", a affirmé Laporte à sa sortie. "Si j'ai à m'excuser ce n'est pas à la commission de discipline", a-t-il précisé ajoutant: "Je n'ai pas à être confiant ou pas confiant, chacun fait son travail (...) Je suis très serein. C'était courtois, poli, engagé. Très bon ressenti".
L'entraîneur risque une sanction lourde. Il a déjà été interdit de banc et de vestiaire 60 jours en 2012 pour des propos injurieux envers l'arbitre Romain Poite, quelques mois après la suspension de son président Mourad Boudjellal pour 130 jours, pour avoir affirmé avoir subi "une sodomie arbitrale" lors d'un match de Top 14. Les arbitres français sont régulièrement sous le feu des critiques. En 2011, pour avoir affirmé dans un entretien que "les arbitres du Top 14 (étaient) nuls", Sébastien Chabal avait été suspendu 30 jours ferme, ramenés à dix en appel avec des travaux d'intérêt général. En 2010, le manager du Racing-Métro Pierre Berbizier avait, lui, écopé de 60 jours pour s'en être pris à l'arbitre Christophe Berdos.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.