Montpellier face à son cauchemar castrais
Une pénalité non-tentée pour un mauvaise connaissance du règlement. Voilà à quoi s'est jouée la qualification de Castres pour une deuxième finale consécutive en Top 14 aux dépens de Montpellier. Voilà comment Montpellier n'a pas mis fin à une série qui ressemble à une malédiction. C'était en effet la 3e année de suite que le club du Tarn éliminait en phases finales la formation héraultaise. Depuis le 19 septembre 2012, le collectif de Fabien Galthié n'a pas fait tomber le CO.
Ce soir, dans un stade Yves-du-Manoir rebaptisé Altrad-Stadium, les Héraultais aimeraient prendre une revanche. Et aussi maintenir une dynamique qui a pris un sacré coup de turbo après la victoire dans les dernières minutes à Clermont, dans cette citadelle réputée imprenable. "On a vraiment pris conscience, en tant que groupe, qu’on pouvait faire de très belles choses", avoue l'ailier Benjamin Fall sur le site internet du club. "Peut-être que Castres a un ascendant psychologique", avance Fabien Galthié. "Castres est une bonne équipe, avec de bons joueurs, intelligents et en confiance. C'est une équipe championne de France il y a deux ans, finaliste l'an passé, cela fait de bonnes raisons pour qu'une équipe puisse nous mettre en difficulté." Et il sait la fragilité des résultats engrangés, à l'image de leur élimination la saison passée: "On a disputé trois matches qui se jouent dans les trois dernières minutes, dont deux sur la dernière action. C'est assez irrationnel."
Après son échec initial à domicile contre le Racing-Métro, Montpellier vient d'enchaîner deux victoires qui l'ont remis sur de bons rails. Pour l'instant, Castres court après cette défaite à domicile, subie également lors de la 1re journée face au Stade Français. Ayant vu ses deux internationaux Dulin et Claassen partir au Racing à l'inter-saison, le vice-champion de France en titre a redressé la tête la semaine dernière contre Bayonne (30-6), mais son bilan reste négatif (1 succès, deux défaites).
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