Montpellier poursuit sa série face au Stade Français
Ce ne fut pas une victoire d'envergure pour les Montpelliérains, elle s'est construite sur un travail de sape, alors que, dans leur stade Jean-Bouin, sous un ciel maussade, et dans une partie plutôt terne à laquelle s'est invitée la pluie, les Parisiens ont commis bien trop d'erreurs dans la conservation du ballon. Avec pas moins de 10 en-avants, 15 pénalités sifflées contre eux et les multiples transmissions approximatives, ils ne pouvaient guère espérer mieux. C'est d'autant plus dommage, qu'en face ce n'était pas le Montpellier des grands jours et il a fallu aux hommes de Jake White un essai de filou du demi de melée Benoît Paillaugue (78e) pour tout à fait décramponner les Parisiens.
Montpellier présent sur tous les fronts
Auparavant, les Montpelliérains avaient alimenté le score par deux essais sur ballons portés (Ivaldi 36e, Qera 49e), une spécialité maison. Les Parisiens s'étaient, eux, maintenus en course par la botte de Jules Plisson, auteur de cinq pénalités. La fin de partie a apporté un petit lot de suspense. L'espoir de bonus offensif pour le MHR a été stoppé à la sirène par un essai de de l'ailier Jérémy Sinzelle, qui n'était cependant pas transformé par Plisson, son seul raté de l'après-midi. Dommage pour les Parisiens qui ont ainsi laissé échapper un point de bonus défensif potentiellement crucial à l'heure des comptes.
Cette victoire permet à Montpellier, dans une spirale très positive, de rester en course pour les deux tickets synonymes d'accession directe en demi-finale. Surtout, le MHR peut aborder l'esprit léger l'autre objectif de sa saison: la réception samedi prochain de Newport en demi-finale de Challenge européen. Du côté du Stade Français, champion de France en titre, cet exercice est plus que jamais morose. Une semaine après avoir reçu une gifle à Leicester en quart de finale de Coupe d'Europe, le club parisien (12e) n'a plus que le maintien à jouer et son honneur à sauver. Certes, sa situation reste très favorable (14 points d'avance sur Oyonnax, premier relégable) pour le maintien mais rien n'est mathématiquement assuré.
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