Ouedraogo et Montpellier face au défi de Clermont
- Comment abordez-vous ce match à Clermont?
Fulgence Ouedraogo: "Sur le terrain, c'est un match dur mais c'est toujours un grand challenge. C'est toujours un match intéressant à jouer face à une belle équipe, dans un beau stade et devant un beau public. On sait l'ambiance qui règne là-bas. Cela fait partie des grands rendez-vous dans une saison. C'est toujours compliqué de jouer là-bas. Il n'y a que Castres qui a réussi à gagner à Clermont. On va devoir sortir un gros, gros match, faire preuve de solidarité. On n'est sûr de rien, mais on va y aller avec beaucoup de coeur et d'envie. On sait que jouer à Clermont, c'est du haut niveau. On l'a vécu en quart de finale de Coupe d'Europe, on l'a déjà vécu chez nous aussi. A nous d'être à la hauteur de cette équipe qui fait partie des grosses équipes européennes."
- Quel est votre état d'esprit après le victoire difficile devant Grenoble (20-17)?
F.O.: "On méritait peut-être de perdre devant Grenoble, on méritait peut-être de gagner devant le Racing (défaite 19-16, ndlr). On sait que l'on n'a pas été bon lors de notre dernier match. On essaie de travailler d'une manière sérieuse et de corriger nos défauts à l'entraînement. On sait que l'on est loin de ce que l'on attend de notre équipe. On ne tient pas le ballon. Au bout de deux temps de jeu, on fait tomber les ballons à cause de fautes de main ou en raison d'incompréhensions. Nous devons être plus dominateurs sur les collisions, plus appliqués dans les transmissions. En défense, on a aussi commis beaucoup trop d'erreurs, qui sont autant de points à corriger. Pour cela, on a besoin de retrouver certaines certitudes collectives."
- Peut-on considérer que ce sont les réglages de début de saison?
F.O.: "On a peu de marge d'erreur dans ce championnat. Débuter par la réception du Racing et de Grenoble, c'est toujours compliqué. Et maintenant, nous devons enchaîner avec le déplacement à Clermont. On n'a pas le temps de se mettre en jambes. Il faut de suite être au maximum, mais pour l'instant on n'y est pas encore."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.