Cet article date de plus de dix ans.

Oyonnax enfonce Biarritz

Biarritz a sans doute perdu ses dernières illusions de maintien en Top 14, en s'inclinant sur sa pelouse (22-24) face à Oyonnax vendredi en match en retard de la 17e journée. Cette victoire est en revanche très précieuse pour Oyonnax, toujours avant-dernier certes, mais qui ne compte plus désormais que 3 points de retard sur Perpignan.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Dans la course au maintien, ce match entre les deux derniers du classement revêtait une importance particulière. Si le BO semble largué au classement, une victoire bonifiée lui aurait peut-être malgré tout  permis de ranimer une flamme vacillante, alors que pour l'USO, qui avec deux matches de retard peut encore virtuellement croire en ses chances, il s'agissait de ne pas galvauder l'occasion qui lui était donner de prendre de la confiance.

Malgré l'enjeu, ou peut-être à cause de l'enjeu, le le match a été particulièrement disputé, mais les deux équipes n'ont paspour autant tiré le rideau. Elles se sont appliquées à construire à partir de deux packs costauds. Si Oyonnax a ouvert le score par un premier essai signé de l'ouvreur Urdapilleta (auteur par ailleurs de 14 points au pied), les Biarrots n'ont jamais fermé le jeu. Ils sont revenu à hauteur à la pause après un essai de Gimenez (10-8).

En deuxième période, les Basques ont même marqué deux nouveaux essais par Pietersen et Heguy, et menaient encore 22-21 à deux minutes de la fin, mais trop souvent mis à la faute dans cette partie, il commettait une dernière action illicite dans le regroupement, et donnait la pénalité décisive à Urdapilleta qui ne se privait pas de la transformer pour un succès qui redonne de l'espoir à Oyonnax.

L'équipe du Haut-Bugeay a désormais son destin en mains avant trois réceptions capitales consécutives (Montpellier, Grenoble, et Bordeaux-Bègles) dans son antre de Charles-Mathon où il est toujours très difficile de venir s'imposer.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.