Passation de pouvoir en vue au Stade Toulousain
Bouscatel a en effet adoubé l'ancien troisième ligne du Stade comme son possible successeur. "Je pense que Didier Lacroix aurait tout à fait l'étoffe, la compétence, le sérieux et l'expérience, puisque ça fait vingt ans que je travaille avec lui. J'attends de voir les autres candidats, s'il y a des surprises, mais si c'est Didier Lacroix, c'est parfait", a déclaré à la presse Bouscatel, qui ne se représenterait donc pas si l'ancien joueur, patron de la régie publicitaire du club "A la Une", se lançait dans la course. En revanche, Bouscatel a avoué qu'il serait "certainement" candidat à sa propre succession si le président du conseil de surveillance Hervé Lecomte était l'unique candidat. Interrogé au sujet d'une potentielle candidature de sa part pour prendre les rênes du club, Lecomte avait répondu un peu plus tôt: "cela m'intéresse".
Un seul être vous manque...
C'est donc un conflit de personnes qui risque d'être au centre des débats pour la présidence d'un club qui, deux ans après le départ de son manager emblématique Guy Novès, va manquer les phases finales du championnat cette saison pour la première fois depuis 41 ans. Une déconvenue historique qui acte le lent déclin entamé depuis 2012, année du dernier des dix-neuf boucliers de Brennus du club.
Les candidats ont jusqu'au 10 mai pour se manifester. Le profil recherché, dans la droite ligne de l'évolution du rugby français qui a fait fi de ses valeurs et de ses priorités sportives pourrait être avant tout celui d'un président susceptible de mobiliser en premier lieu les forces économiques et financières. Ce qui n'est pas forcément dans la droite ligne de la conception d'un club dont se fait René Bouscatel. Selon lui, Didier Lacroix pourrait réunir toutes les qualités requises (économiques et sportives) pour la fonction.
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