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Pour Bouscatel, le départ de Vincent Clerc est du au salary cap

En conférence de presse, le président du Stade Toulousain Jean-René Bouscatel a accusé jeudi le "salary cap" (plafond salarial) de l'avoir empêché de prolonger Vincent Clerc, ailier emblématique du club depuis quatorze ans.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Q : Le départ de Vincent Clerc fait beaucoup parler. Est-ce que vous avez une version à donner ?


Jean-René Bouscatel : "Il n'y a pas de version ou de justification à donner sauf de dire que c'est un vrai déchirement de voir Vincent terminer sa carrière dans un autre club. Très sincèrement, Vincent Clerc nous avait indiqué que cela serait sa dernière saison. Je l'ai rencontré en février et il m'a dit pour la première fois qu'il souhaiterait faire une saison supplémentaire. Je lui ai dit que je n'y voyais que des avantages mais qu'il faudrait trouver des solutions car nous avions bouclé notre recrutement et que nous étions au taquet du salary cap. S'il nous avait dit au début qu'il souhaitait une année de plus, je suis certain qu'il n'y aurait pas eu de problème et là on finit sur un couac. Depuis février, je cherche des solutions mais toutes les portes que j'ai essayé d'entrouvrir se sont refermées. Un joueur sous contrat était sollicité par un club anglais, nous l'aurions libéré dans ce cas, mais cela ne s'est pas fait."

Q : Avez-vous encore un espoir de pouvoir le prolonger ?


J-R B : "Un espoir très mince. On met les bouchées doubles mais je suis de plus en plus pessimiste. J'espère jusqu'au dernier moment que peut-être on trouvera une solution mais cette solution est plutôt du côté de la Ligue (nationale de rugby) et des règles qu'on nous impose, à savoir le salary cap. Encore une fois et sans vouloir polémiquer, cette règle du salary cap me gonfle. J'ai appris que Vincent serait en contacts avancés avec Toulon, je l'ai donc rencontré hier, nous avons largement échangé. S'il devait le faire (signer à Toulon, ndlr), l'ironie du sort serait qu'il aille dans un club qui est certainement le plus suspect en la matière (de contournement du salary cap, ndlr). Je ne dirai rien d'autre sinon je vais devenir le deuxième (Jacky) Lorenzetti (président du Racing 92 connu pour polémiquer avec le président toulonnais Mourad Boudjellal, ndlr)."

Q : Craignez-vous que son départ puisse avoir des conséquences au niveau des supporters et de l'équilibre du vestiaire ?

J-R B : "Les supporters comprendront. Même si c'est un grand déchirement, nous poursuivrons notre marche et avec des victoires, les gens accepteront."

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