Quade Cooper s'"excuse" pour les "longues négociations" avec le RCT
"Mais il faut parfois attendre longtemps pour avoir de belles surprises. Je suis vraiment heureux et excité d'être ici, et très reconnaissant envers le club, le public, et tout le monde qui a été impliqué (dans les négociations, NDLR), d'avoir été aussi patients. J'ai maintenant envie de faire de grands matches avec Toulon", a ajouté Cooper (27 ans, 58 sél.), ouvreur remplaçant pendant la Coupe du monde des Wallabies, battus en finale samedi par les All Blacks (17-34).
Présent à ses côtés, le président du club triple champion d'Europe en titre, Mourad Boudjellal, a expliqué que les négociations avaient été rendues compliquées par le souhait de Cooper de continuer à évoluer avec la sélection australienne, à VII en vue des JO de 2016 et/ou à XV. "Ce n'était pas le cas dans le premier contrat. (Le deuxième) ne compromet en rien sa sélection, si on veut bien l'appeler. Il sera libéré immédiatement", a indiqué Boudjellal.
Les Jeux de Rio dans le viseur
Selon la règle fixée par la Fédération australienne, un joueur évoluant à l'étranger doit cependant compter notamment au moins 60 sélections pour être éligible pour le XV d'Australie. Cooper, qui n'en possède que 58, a néanmoins déclaré viser la Coupe du monde au Japon en 2019 et d'abord les Jeux de Rio l'année prochaine, avec le VII d'Australie, "un rêve de gosse".
En attendant, le fantasque ouvreur, aussi connu par ses fulgurances sur le terrain que par ses frasques extrasportives par le passé, a répété avoir "hâte de jouer" avec des "joueurs de classe mondiale", citant Juanne Smith, Matt Giteau ou encore Ma'a Nonu (attendu fin novembre à Toulon), "dans cette équipe qui fait rêver". "C'est un club très prestigieux, avec de grands résultats. Je veux continuer à gagner des trophées et m'améliorer comme joueur", a souligné Cooper, qui pourrait jouer dès samedi en Top 14 face à Montpellier.
Cooper, né en Nouvelle-Zélande et arrivé en Australie à l'âge de 15 ans, a aussi expliqué être "impatient" de découvrir le manager varois Bernard Laporte, aux coups de sang légendaires: "Oui, j'ai entendu des histoires sur Laporte... Je l'ai rencontré la dernière fois que je suis venu (à Toulon) (...) Mais je suis impatient de voir si les histoires sur Bernard sont vraies ou pas."
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