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Racing/Hernandez:"une certaine sérénité"

L'arrière argentin du Racing-Métro Juan Martin Hernandez s'est réjoui ce jeudi de la "certaine sérénité" qui s'est emparée de l'équipe, un temps dans la difficulté mais désormais assurée de disputer la phase finale du Top 14 avant le dernier match samedi à Montpellier.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

Le Racing est assuré d'être qualifié pour la phase finale, cela  vous offre de la tranquillité ?
"C'est très bien par rapport à toute la pression que l'on avait à un  moment donné de la saison, où on laissait des points en route, contre Grenoble,  Biarritz. On a une certaine sérénité de savoir que l'on est dans les six. Et  maintenant on peut viser une demi-finale... on joue pour ces moments-là."
   
La victoire à Montpellier est un objectif réaliste ?
"Tout à fait. L'important c'est de bien jouer au rugby et d'y ajouter le  résultat. Le classement montre qu'on est mieux, on a gagné pas mal de matches  d'affilée, on commence à avoir une équipe qui joue ensemble, week-end après  week-end, ça donne beaucoup plus de facilités. Il y a un grand effectif ici,  tout le monde veut jouer et a eu du temps de jeu. Peut-être qu'aujourd'hui dans  l'esprit des entraîneurs l'équipe est trouvée. Il fallait juste jouer ensemble  pour avoir des automatismes."
   
Comment expliquez-vous que l'équipe peine parfois offensivement ?
"C'est vrai qu'on n'a pas marqué beaucoup d'essais, qu'au début de  l'année on n'a pas été très bon. Mais le plus important c'est que l'on gagne à  la fin. Ca montre simplement qu'on était mieux que les adversaires. Et puis  l'équipe a progressé beaucoup et cela m'aide, comme d'autres joueurs, à aussi  mieux m'exprimer. Quand l'équipe joue en avançant c'est beaucoup plus facile."
   
Vous avez souvent été blessé. C'est difficile d'entamer une saison en  disputant le Four Nations avec l'Argentine (d'août à octobre) ?
"A l'inverse, c'est très bien, on est sur une dynamique de jeu, une  grosse intensité. C'est vrai aussi que c'est très exigeant, notamment avec tous  les voyages qu'on a. Pour moi, et malgré toutes les blessures que j'ai eues, je  sens qu'une fois que je reviens en France je peux jouer à très bon niveau dans  le Top 14."
   
Les Pumas disputant le Four Nations arrivent tard dans la saison, ne  craignez-vous pas qu'on leur demande de choisir entre club et sélection ?
"Eh bien ce sera un choix très facile: s'il n'y a pas de clubs qui veut  de nous ici, on ira dans un autre pays, comme l'Angleterre ou dans l'hémisphère  sud. Ce sera dommage pour vous, vous n'aurez plus d'Argentins (rires)."
   
Etes-vous inquiet pour l'équipe d'Argentine qui a connu une année 2013  difficile ?
"Je suis très inquiet. En 2013, on avait trop de confiance par rapport à  2012 où l'on avait été la surprise en faisant un Four Nations correct. En 2013  on a cru qu'on avait le même niveau mais je pense qu'on en est encore loin. On  s'est trompé. C'est une leçon que le rugby donne et qu'il faut retenir pour  bien se préparer cette année."
   
Avez-vous parlé avec le nouveau sélectionneur Daniel Hourcade ?
"Pas encore. J'attends qu'il donne la liste en espérant y être. Pour  l'instant, on a reçu quelques mails mais rien d'extraordinaire."
  
Une franchise argentine disputera à partir de 2016 le Super 15, devenu  Super 18...
"C'est vrai ? Magnifique ! Pour le rugby argentin, je suis très content.  J'ai encore un an de contrat ici mais s'ils ont besoin de moi... J'aurai 33  ans, je ne sais pas si je pourrai jouer à ce niveau mais pour construire  l'équipe, je serai là si besoin."
   
Vous pensez à l'avenir ?
"Je ne me projette pas du tout. Il y a beaucoup de choses à jouer  d'abord, surtout cette année avec le Racing. Et après, l'année prochaine,  l'objectif final sera la Coupe du monde."

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