Stade Toulousain : Maxime Médard à l'aile, la vie est belle
Quatre matchs, quatre titularisations… quatre essais : c’est ce qu’on appelle un retour en grandes pompes. Ces stats, ce sont celles de Maxime Médard depuis fin septembre. Éloigné des terrains à la fin de l’été à cause d’une blessure au quadriceps, le trois-quart polyvalent a fait son retour sur les terrains le 29 septembre dernier à Toulouse, face à Castres.
Positionné à l’aile, l’international Français (qui a pris part aux trois tests estivaux en Nouvelle-Zélande) n’a pu éviter la défaite de son équipe face au champion de France (22-26). Et ce, malgré son premier essai de la saison. Médard s’est retrouvé à la conclusion d’une action « made in Toulouse », partie des 22m Rouge et Noir, pour signer son retour de la meilleure des manières. Celui qui se considère comme « le Adil Rami du Stade Toulousain » est ensuite testé à l’arrière pendant 80 minutes dans un match face à Agen dont rien ne fût à tirer (10-0).
A l'aile avec Toulouse, en 15 avec les Bleus ?
C’est finalement sur la scène européenne que le joueur de bientôt 32 ans (il les fêtera le 16 novembre) va rappeler au monde ovale qu’il est bel et bien toujours en forme. Sur la pelouse de Bath, Médard permet au Stade de lancer idéalement sa campagne continentale : d’abord en inscrivant un essai en bout de ligne en début de match, puis en empêchant Freddie Burns d’aplatir l’essai de la victoire pour les Anglais (76e, 20-22). Dimanche, il s’est à nouveau illustré en s’offrant un doublé à Ernest-Wallon, dont la finition d’un contre assassin précipitant la chute du Champion d'Europe en titre, le Leinster, pour la première fois depuis avril 2017 (28-27).
Des performances qui lui permettent de se positionner favorablement dans une ligne de trois-quarts où la concurrence est féroce. Sa polyvalence ailier/arrière pourrait lui offrir le statut de couteau suisse de luxe sur le banc. Mais il n’en est rien. Utilisé comme 15 lors des deux premières saisons d'Ugo Mola à la tête du Stade, l'entraîneur des Hauts-Garonnais a revu ses choix la saison dernière en lui offrant du temps de jeu à l’aile (11 titularisations sur 18 comme ailier). Cette saison, il semble vouloir pérenniser l’enfant de la maison toulousaine avec le numéro 11 dans le dos. Un signe fort, alors que Chelsin Kolbe, Yoann Huget, Sofiane Guitoune et Arthur Bonneval y postulent également. Moins utilisé comme dernier rempart où Thomas Ramos semble indéboulonnable, c’est pourtant dans ce rôle que l’attend Guy Novès au mois de novembre pour l'équipe de France.
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