Top 14 : Clermont fait exploser le Racing
L'affiche était belle entre un champion en titre fringant et des Clermontois revanchards. Un match de gala qui a duré à peine plus de ...cinq minutes. Le Racing est parti tambour-battant mais s'est pris un sacré retour de flammes. "On avait une grosse opposition devant nous donc on savait qu'il fallait élever le curseur, raconte l'entraîneur de l'ASM Franck Azéma. Il fallait qu'on soit plus réaliste par rapport à ce qu'on avait produit avant dans les autres matchs. On a réglé cela." Après la pénalité ratée de Machenaud (5e), l'ASM a fait voler en éclats les Franciliens. Agressifs, puissants, rapides, les Auvergnats étaient partout. Une fois la brèche ouverte, les Jaunards ont répété leurs gammes. Trois essais en moins de trente minutes et 27-3 à la pause, le match était plié. Nakaitaci a trouvé l'ouverture en premier tout en puissance (15e). Un essai de pénalité est venu sanctionner les Racingmen quand Vulivuli a joué Fofana plutôt que ballon sur un coup de pied de Lopez (23e).
Triplé de Nakaitaci
Le Racing voyait du jaune partout, jusque sur les cartons. En supériorité jusqu'à la pause, les Auvergnats continuaient d'appuyer. Lopez la jouait solo sur un coup de pied par-dessus la défense. Avec le rebond, l'ouvreur de l'ASM marquait entre les poteaux (27-0, 28e). Dès lors, le Racing essayait de ne pas pendre une plus grosse valise. Heureusement pour le champion, Clermont avait besoin de reprendre son souffle. La deuxième mi-temps étaient presque du même tonneau avec trois nouveaux essais clermontois contre un essai d'honneur pour le Racing (Robinson). Quand Clermont envoyait du jeu, Michelin se régalait et Nakaitaci aussi. L'ailier international trouvait deux autres fois l'ouverture pour inscrire trois essais dans le match. A chaque fois il profitait d'une fixation au centre puis d'un décalage jusqu'à l'aile (47-3, 65e). L'ASM pouvait lâcher la bride et laisser les Franciliens respirer pendant le dernier quart d'heure. Ce n'était pas la peine d'en rajouter.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.