Top 14 - finale : Montpellier-Castres, tout les oppose !
Rare point commun, les avants. L’effectif tarnais est composé de nombreux anciens Montpelliérains (Combezou, Tulou, Bias, Bérard, Ebersohn). L’encadrement aussi possède l’accent héraultais : le directeur sportif Christophe Urios est né à Montpellier, son adjoint chargé des arrières Frédéric Charrier a porté le maillot du MHR.
La rivalité entre les deux clubs est née sur les terrains, à la suite de cinq confrontations en phase finale. Montpellier a dominé la dernière, en 2016, dans une ambiance électrique, mais aussi la première, en 2011. Sept ans plus tard, le MHR retrouve le Stade France avec un changement notable. Il n’est plus le club surprenant atteignant la finale contre Toulouse avec des joueurs du cru (Tomas, Ouedraogo, Trinh-Duc) orchestré par le jeu séduisant de Fabien Galthié. Aujourd’hui, Montpellier est porté par de nombreux internationaux, comme Louis Picamoles ou d’autres étrangers. L’équipe est devenue une machine à gagner avec l’aide d’Altrad.
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Castres mise sur son collectif
De son côté Castres, ville de 43 000 habitants, représente le onzième budget du championnat, avec un effectif plus homogène où tout est à construire comme le décrit Thomas Combezou, qui est passé par le MHR (2011-2014) : "Je préfère défendre les valeurs d'un club comme le CO, qui n'est pas le plus beau ni le plus fort et où il y a tout à construire, qu'un club où tout est construit sur du fictif avec beaucoup d'argent et des stars internationales à tous les postes". Le collectif, les Tarnais compteront sur cette force primordiale dans ce genre de rencontre explique le président Pierre-Yves Revol : "La force du collectif n'est sans doute pas suffisante pour gagner des titres, mais dans les moments importants cela permet de se transcender. On n'a pas tous les atouts de nos concurrents mais cela nous permet de rivaliser, parfois".
Montpellier fait donc figure de large favori après une impressionnante saison régulière et une demi-finale survolée contre Lyon (40-14). Mais face aux joueurs de Vern Cotter, se dresse un club, certes moins fort sur le papier, mais qui connaît la recette pour renverser des montagnes permettant de soulever le Bouclier de Brennus.
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