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Top 14 : Montpellier surclasse Lyon et tient sa finale

Montpellier a fait valoir sa puissance supérieure pour mettre un terme à l'aventure du LOU en demi-finale du Top 14 au terme d'un match parfaitement maîtrisé (40-14). Les Héraultais affronteront le vainqueur de Racing-Castres pour le titre.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Nadolo (Montpellier) écarte Wulf (Lyon) (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Les trois semaines sans jouer n'ont pas coupé les pattes des Montpelliérains. Avides de ballons, les Héraultais ont méthodiquement dominé des Lyonnais courageux mais sans doute émoussés par leur exploit de la semaine passée à Toulon (19-19). Malgré le soutien de leur public du Groupama Stadium, les joueurs du LOU ont résisté 20 minutes avant de commencer à courber l'échine. Jamais ils ne pourraient la relever. 

Menant 9-6 après 23 minutes, Montpellier s'en remettait à son arme de destruction massive, Nemani Nadolo, pour creuser un premier écart. Le surpuissant ailier fidjien, dans son style inimitable, s'arrachait pour aplatir en coin et inscrire au passage son 19e essai de la saison (16-16, 24e). Dès lors, les partenaires de Pienaar, impeccable dans la direction du jeu, déroulaient leur rugby terriblement méthodique et efficace. Le carton jaune infligé à Gill côté lyonnais (38e) favorisait encore plus leur dessin et, dans la foulée, Dumoulin était le premier à en profiter (23-9 à la mi-temps).

Les adieux de Michalak

Dès la reprise, les hommes de Vern Cotter mettaient un terme au restant de suspense grâce à Louis Picamoles qui jouait vite une pénalité et marquait en force (33-9, 48e). A sa main, Montpellier n'avait plus qu'à contrôler le tempo durant cette seconde période rendue un peu terne par le sens unique de cette demi-finale. La rentrée de Frédéric Michalak, qui disputait à 35 ans le dernier match de sa carrière, était l'une des rares occasions de s'émouvoir. Mais Montpellier, à l'image de ce 4e essai inscrit en force par Willemse (40-9, 72e) n'avait pas à s'embarrasser d'états d'âme et filait, imperturbablement, vers le Stade de France et sa finale. Le LOU sauvait malgré tout l'honneur grâce à Harris (40-14, 78e) mais le destin avait déjà choisi son camp depuis longtemps. 

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