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Top 14 : Perpignan, surfer sur la dynamique et sortir la tête de l'eau

Toujours sans victoire en Top 14, Perpignan accueille samedi un Stade Toulousain en pleine bourre. Un match à quitte ou double pour les Catalans : signer l’exploit de la journée ou s’enliser un peu plus à la dernière place.
Article rédigé par Maxime Gil
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (MAXPPP)

Inéluctablement, l’USAP commence à sortir la tête de l’eau. Paradoxal penserez-vous face à des résultats qui semblent inlassablement se répéter pour les Catalans. La révolte sonnée contre Montpellier le mois dernier, alors que le MHR semblait se diriger vers une victoire bonifiée, a laissé entrevoir la force de caractère des Sang et Or, même en infériorité numérique (20-23). Des prémices d’une révolte confirmés à Pau une semaine plus tard où le match nul tendait les bras aux hommes de Christian Lanta, sans une faute au sol après la sirène (12-9).

Perpignan plus friable à domicile

Sur la scène européenne, Perpignan a tenu face à Sale. Une mi-temps. Mais à 14, impossible de résister une mi-temps de plus (24-41). C’est du côté de Bordeaux (toujours en Challenge Cup) que l’USAP a enfin été davantage récompensé, décrochant le match nul (25-25). Une opposition considérée « comme une victoire » par David Mélé, demi-de-mêlée. Il faut dire que Perpignan a connu une évolution positive ces dernières semaines. Le pilier Yassin Bouttemani reconnaît que « dans tous les compartiments du jeu, on a progressé. » Reste désormais à confirmer en championnat face à un Stade Toulousain qui semble renouer avec son glorieux passé. En témoigne la victoire au forceps contre le Leinster dimanche dernier (28-27). Un match comme révélateur pour les derniers champions de France de ProD2 : « On a besoin de gros matches pour savoir où on en est », poursuit le pilier catalan.

Avant d’accueillir les Toulousains, l’USAP « a pu travailler dans la sérénité » après une parenthèse européenne encourageante, alors qu’elle n’était pourtant pas annoncée prioritaire. C’est donc sans complexes mais avec la pression du résultat que les Catalans joueront à Aimé-Giral, un terrain perméable : Perpignan a, en moyenne, encaissé plus de points à domicile qu’à l’extérieur depuis le début de la saison (30 contre 26). Et en face, Toulouse s’est déjà offert l’ancien pensionnaire de ProD2, Grenoble, en Isère (20-23). « C’est un beau challenge qui nous attend » confie David Mélé. Peut-être celui qui permettra aux Catalans de sortir, un peu, la tête de l’eau.

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