Top14: Quatre clubs pour l'échafaud
Les matches de la 26e et dernière journée de la saison régulière
Grenoble (10e)
Il y a tout de même un peu d'optimisme au FCG, en chute libre depuis février avec six matches sans victoire, mais qui est la mieux placée des quatre formations menacées par la relégation avec 53 points. Les hommes de Fabrice Landreau ont repris l'entraînement la semaine dernière après trois jours de repos, avec l'intention de chercher leur maintien sans dépendre de leurs concurrents. Les Isérois espèrent "arracher un exploit" en décrochant au moins un match nul à Toulouse. "Les joueurs y tiennent beaucoup car après Bayonne (nul 22-22), il y avait de l'amertume", confie Landreau. "Aujourd'hui, je les sens optimistes. Je ne peux pas leur reprocher leur manque d'implication. On a un groupe quasiment au complet et une ambiance de travail remarquable". Ce déplacement marquera aussi "une fin de cycle difficile mais nécessaire" pour l'équipe, avec le départ annoncé de nombreux joueurs emblématiques ayant oeuvré à la montée du club en Top 14 .
Bayonne (11e)
A égalité de points (50) avec Oyonnax et Perpignan, Bayonne bénéficie de l'avantage particulier par rapport à l'Usap dans ce mini-championnat à trois. C'est le mot "finale" qui revient pour évoquer la venue de Castres. Mais le dernier nul à Grenoble a placé l'Aviron en position de force. "C'est bien d'entamer ce dernier match sur une spirale positive après cette victoire contre le Stade Français et ce match nul à Grenoble", avoue le centre Charles Ollivon. "Nous sommes la seule équipe qui joue le maintien sur une spirale positive et nous sommes également la seule à jouer à domicile". Du coup, les Basques n'ont pas changé leurs habitudes, si ce n'est une mise au vert de dernier moment, ce vendredi à Capbreton (Landes). "Dans ces moments-là, il faut éviter le changement et faire ce qu'on sait faire, s'entraîner comme toutes les semaines", assure l'ailier Marvin O'Connor.
Oyonnax (12e)
Si l'USO n'est techniquement pas relégable, il n'y a pas de quoi pavoiser avant de se rendre à Brive pour sa "finale de Top 14 ", dixit le deuxième ligne Thibault Lassalle. Exténués par une série de six matchs en six semaines, les Oyonnaxiens n'ont repris le chemin de l'entraînement que ce lundi après une semaine de repos. "Nous avions prévu de reprendre l'entrainement mardi ou mercredi dernier, mais vu l'état des joueurs, nous avons décidé de les laisser libres toute la semaine", explique l'entraîneur Christophe Urios. Auteurs d'un match nul face à Toulouse le 19 avril (19-19), ils avaient manqué d'énergie en fin de match. Les voilà "régénérés" avant de se rendre "chez nos copains de la Pro D2", dixit Urios, là même ou l'USO avait été sacrée champion l'an passé en dépit d'une courte défaite (30-29).
Perpignan (13e)
A Perpignan, c'est l'éloge de la normalité avant le match de la dernière chance à Clermont. L'Usap est pourtant en mauvaise posture: relégable, elle n'a plus son destin en mains et doit au moins prendre un point à Marcel-Michelin pour espérer se sauver, ce que deux équipes seulement ont fait cette saison. Les Catalans ont passé deux semaines classiques: repas communs habituels, pas de prise de parole du président, pas de stage. "On se déplace à Clermont avec un esprit commando", a déclaré Marc Delpoux, manager de Perpignan. "On s'est dit que s'il existait un groupe capable de réaliser l'exploit à Clermont, c'est un comme le nôtre, blessé dans son orgueil, sa fierté", a estimé le troisième ligne Bertrand Guiry, quinze jours après la débandade de Barcelone contre Toulon (46-31). "Et même si ça relèverait du miracle, on ne va pas se poser de questions, s'envoyer, s'impliquer à 200%".
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