Toulouse/Maestri: "On se sent plus fort"
A quoi vous attendez-vous contre Grenoble?
YM: "Cette équipe de Grenoble, elle est très costaude devant et redoutable dans le +money time+, dans les moments cruciaux des vingt dernières minutes. C'est à ce moment-là qu'on avait pris la vague qui nous avait fait échouer au Stade des Alpes (25-18). Ils ont gagné leur match contre Toulon avec beaucoup d'abnégation dans les derniers instants. Ils ont gagné aussi au Racing-Métro. Ils ont énormément de mental dans les moments cruciaux. Ce serait à nous de donner le meilleur pendant 80 minutes."
Vous avez beaucoup travaillé les ballons portés lors de votre stage à Canet-en-Roussillon. L'équipe se sent-elle mieux dans cette phase de jeu?
"On avait besoin de travailler, parce que l'on avait été faible contre le Munster dans cette zone-là. On a aussi énormément travaillé la mêlée. On avait des retours de joueurs importants (Nyanga, Dusautoir...). C'était important de travailler ensemble. Il faut être rigoureux là-dessus et avoir un mental à toute épreuve sur ces phases-là. Il y a eu énormément de travail sur la cohésion et sur ce qui fait la profondeur de notre jeu. On peu faire tous les stages du monde, l'important sera de valider ça samedi."
Comment le groupe vit-il le retour de Thierry Dusautoir?
"C'est important de récupérer Thierry, qui est notre capitaine. On se sent d'autant plus fort. C'est quelque chose qu'on ne peut pas expliquer ou quantifier. Cela se fait naturellement. Ce sont des petites choses dans un groupe qui sont importantes. Ce sera à nous de retranscrire ça sur le terrain."
D'autant plus que cette saison, votre situation est moins confortable...
"Quand on porte ce maillot-là, on doit donner le meilleur. Quand on voit le classement, c'est sûr qu'on doit avoir une remise en question. Et on l'a eu. On se doit de porter ce club tout en haut. Par le passé, on a vu que les favoris ne sont pas automatiquement les grands champions. Mais pour l'instant, on n'y pense pas. Il y a tant de pierres à mettre à notre édifice. Les actes, c'est samedi face à Grenoble. Il ne faut pas penser à une éventuelle demie, ou aux barrages. On n'y est pas du tout et on n'a jamais fonctionné comme ça. Il faut surtout beaucoup d'humilité parce qu'on n'est pas en position de la ramener."
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